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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 13:50

9782203001008D'Hergé.

M'étant délibérément réfugié dans une librairie pour me protéger de la pluie, je tombais sur cet album de Tintin, le seul que je n'avais jamais lu. Et pour cause cette aventure parue initialement entre 1929 et 1930 est la moins connue du célèbre reporter. c'est d'ailleurs à ma connaissance la seule BD de cette époque qu'on peut lire sans débourser un prix exorbitant.

Tintin est envoyé en U.R.S.S. afin de faire un reportage relatant ce qui se passe réellement dans ce pays. Le voyage commence très mal car dans le train où il a embarqué se trouve un agent Russe chargé de l'assassiner... Mais notre héros surmontera plusieurs péripéties et arrivera tout de même en Russie où toujours secondé par le fidèle et attachant milou il échappera à plusieurs tentatives d'élimination. Il constatera la tyrannie, la propagande, la misère régnant sur ce pays...

Même si le scénario est un peu répétitif, Tintin passant le plus clair de son temps à échapper aux complots d'agents Russes, j'avoue avoir adoré cet album qui aurait mérité d'être aussi connu que les autres aventures de Tintin... Mais tel n'était pas la volonté d'Hergé qui voulait malheureusement que cette aventure du célèbre reporter reste en marge des autres albums de la série.  

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18 août 2012 6 18 /08 /août /2012 17:39

61E8698YZRL__SS500_.jpgDe Jules Verne.

En 1866 un mystérieux et gigantesque animal est aperçu par plusieurs navires. De l'incrédulité, on passe à l'inquiétude lorsque celui-ci s'attaque aux bateaux... On envoie donc une frégate pour intercepter ce monstre. A son bord, on été convié Pierre Aronnax, professeur d'histoire naturelle au Muséum de Paris et son fidèle domestique simplement nommé Conseil. La bête enfin trouvée, son interception échoue et voici Pierre, Conseil et le harponneur Ned Land prisonnier de ce qui s'avère être un énorme sous-marin et non pas un animal... Cette machine est commandé par le capitaine Némo, un érudit qui cache au fond de lui de profondes blessures provenant d'un mystérieux passé...

De ce moment, voici nos hommes partis pour un tour du monde sous-marin où ils vivront de nombreuses aventures, découvrant des lieux mystérieux tel l'Atlantide. Mais aussi des animaux fantastiques.

Ce roman de Jules Verne comporte lui aussi des descriptions zoologiques aberrantes dû au manque de connaissance de cette époque où notre planète recelait bien plus de mystères. Comme ce pauvre dugong blessé, un animal totalement pacifique qui attaque l'embarcation de son chasseur où surtout le paragraphe grotesque où apparaissent les cachalots.   

C'est mon ouvrage préféré de cet auteur, pour l'instant car je suis loin d'avoir lu toute ses oeuvres, les dessins sont extraordinaires, ils exacerbent l'imagination... On ne peut qu'imaginer le monde marin débordant de vie tel qu'il était à cette époque, le rêver...

Le livre idéal à lire sur la plage avec le bruit du ressac en fond...

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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 18:35

les-enfants-du-capitaine-grant_couv-copie-1.jpgDe Jules Verne.

Alors que lord et lady Glénarvan naviguent à bord de leur yacht, l'équipage repère un requin-marteau qu'il pêche. A l'intérieur de son ventre, on retrouve une bouteille et des messages indiquant la position de naufragés... Malheureusement ces messages sont en partis effacés par l'eau de mer... on y lit néanmoins le nom du capitaine du navire naufragé (Grant)  et la latitude de la position de l'équipage. Lord Glénarvan organise l'opération de sauvetage, opération durant laquelle, il sera accompagné de son épouse, des enfants orphelins du capitaine Grant, de l'impassible major Mac Nabbs, de l'équipage de son yacht sous les ordres du commandant John Mangles et de son second Tom Austin sans oublier Paganel un géographe Français qui s'est embarqué par erreur mais qui, en prenant connaissance du but de cette expédition se fera un devoir d'accompagner nos héros.  Il se révélera comme un personnage indispensable à cette grande aventure. Quel voyage !!! n'ayant en leur possession que la latitude (37°11'), ils vont commencer par sillonner l'Amérique du sud d'ouest en est, traversant les Andes, la Patagonie. Puis naviguer jusqu'en Australie qu'ils traverseront là aussi d'ouest en est !!! puis enfin naviguer jusqu'en Nouvelle-Zélande où leurs quête se terminera enfin.

Là encore, j'ai grimacé lors de certains passages: les descriptions d'indigènes et d'animaux, mais cela est inévitable pour un roman de voyage de cette époque... Le requin au début de cet ouvrage est pêché pour "exterminer ces terribles bêtes", sa pêche est décrite comme un "émouvant  spectacle et une bonne action."  Des aberrations zoologique: un condor des Andes qui enlève un enfant où encore ces loups rouges qui attaquent nos héros, ce loup est en réalité un animal craintif dont le régime alimentaire se compose à 50% de fruits... Quand aux indigènes, on y apprend de la bouche de Mac Nabbs que les aborigènes ne sont pas des hommes mais des singes.

Il a toujours fallu faire croire que les animaux étaient pire que nous dans leurs comportements quand aux descriptions souvent racistes des indigènes, elles sont les témoins de la vision de nos ancêtres sur nos semblables, une opinion qui a justifié l'esclavage et les horreurs réalisé sur certains peuples colonisés. Un état d'esprit à l'origine du nazisme. 

Bien qu'assez long, ce roman se lit assez rapidement tant il est agréable à lire, à l'instar de la plupart des autres voyages extraordinaires de Jules Verne. Il fait référence à une époque où les voyages étaient passionnant car la plupart des contrées étaient souvent mal connues voir inexplorées... On ne peut que rêver à la lecture des voyages imaginés par cet auteur prolifique à l'imagination débridée et au style unique.

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 13:37

De Jules Verne.

 

614254T0ETL__SS500_.jpgLe professeur Lidenbrock, géologue et minéralogiste renommétrouve dans un vieux manuscrit le parchemin d'un célèbre savant du XVI° siècle. Celui-ci révèle un accès au centre de la terre, le professeur et son neveu se rendent aussitôt en Islande, pays où se trouve le passage. Là, accompagné d'un guide au flegme inébranlable, c'est le moins qu'on puisse dire de par son attitude quelque soit les événements, vivront une aventure hors du commun en faisant un long voyage dans un monde souterrain... Le moment le plus incroyable de cette exploration étant la découverte d'une mer souterraine peuplé de créatures préhistoriques. 

Comme toujours Jules Verne nous fait faire un voyage qu'on n'oubliera pas de sitôt, c'est toujours remarquablement écrit, et cela se lit et se relit avec plaisir... L'auteur n'a pas son pareil pour nous inviter au moyen de ses récits dans des moments de détente qui nous font oublier les soucis et les contraintes de la vie quotidienne.

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 21:27

De Jules Verne.

 


sans-titre-copie-2.pngQuand on parle de littérature de voyage, le premier nom qui vient à l'esprit est Jules Verne, génial visionnaire dont les pérégrinations de ses héros font toujours rêver petits et grands. Premier grand succès de ses "voyages extraordinaires", ce récit nous conte cinq semaines d'errance en ballon à travers l'Afrique par le docteur Fergusson, un célèbre explorateur anglais accompagné de son ami Dick Kennedy, un écossais de fort caractère ainsi que de son domestique simplement appelé Joe (dont le personnage est l'ancêtre de Passe-partout  du  "Le tour du monde en 80 jours"), un serviteur si fidèle qu'il n'hésite pas à se sacrifier pour les deux autres personnages... Partant en ballon de Zanzibar puis soumis aux caprices des vents, Ils connaîtront d'extraordinaires aventures,rencontrant différentes peuplades, survolant des terres inexplorées, découvrant les sources du Nil, etc... Comme toujours dans les voyages narrés par l'auteur, on apprend les explorations effectués à cette époque en outre et à l'instar de la majorité des romans de l'auteur, le récit est accompagné de superbes illustrations.           

Certains comportements surprennent car appartenant à une autre époque: le domestique qui appelle son employeur maître, et plus grave, l'esprit colonialiste en norme à l'époque, les africains appelés nègres, comparés à l'occasion à des singes ...

Quoiqu'il en soit les "voyages extraordinaires" le sont aussi par les moments magiques passés à leurs lectures, et celui-ci en est un des meilleurs.

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Avertissement.

J'écris désormais sur un nouveau blog où la publicité ne m'est pas imposé: link

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"L'homme est mon frère, certes. Le chien l'est aussi. Et le singe, et l'ours, et l'éléphant. Et l'araignée. Oui l'araignée.

Est mon frère quiconque, peut comme moi souffrir, avoir peur, aimer, mourir.

Je souffre avec tout ce qui souffre,... Avec l'enfant noir au ventre vide, avec la fiancée de Beyrouth aux jambes arrachées, avec le singe cloué sur une planche, dont on déroule les intestins "pour voir". Leurs yeux hurlent la même horreur, la même folie: la souffrance."

 

Jean Cavanna.

L'écologie a toujours une bonne presse lorsqu'elle nous exhorte à trier nos déchets, à ne pas polluer nos rivières, à ne plus utiliser de sacs en plastique et à chevaucher de bon cœur pour nos petits déplacements un vélo de ville. Mais pour peu que la critique écologique pousse l'aiguillon au-delà de la seule remise en cause de la société libérale en ses modes de gestion politique et économique, pour peu qu'elle se mette à interroger les racines culturelles de la crise environnementale, et à secouer une à une les bases institutionnelles et contractuelles sur lesquelles la société industrielle s'était construite, alors le ton change et devient bien vite celui de l'imprécation.

 

Hicham-Stéphane AFEISSA

 

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Désormais, la plus haute, la plus belle performance que devra réaliser l'humanité sera de répondre à ses besoins vitaux avec les moyens les plus simples et les plus sains. Cultiver son jardin ou s'adonner à n'importe quelle activité créatrice d'autonomie sera considéré comme un acte politique, un acte de légitime résistance à la dépendance et à l'asservissement de la personne humaine.

 

Pierre Rabhi.

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