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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 18:35

les-enfants-du-capitaine-grant_couv-copie-1.jpgDe Jules Verne.

Alors que lord et lady Glénarvan naviguent à bord de leur yacht, l'équipage repère un requin-marteau qu'il pêche. A l'intérieur de son ventre, on retrouve une bouteille et des messages indiquant la position de naufragés... Malheureusement ces messages sont en partis effacés par l'eau de mer... on y lit néanmoins le nom du capitaine du navire naufragé (Grant)  et la latitude de la position de l'équipage. Lord Glénarvan organise l'opération de sauvetage, opération durant laquelle, il sera accompagné de son épouse, des enfants orphelins du capitaine Grant, de l'impassible major Mac Nabbs, de l'équipage de son yacht sous les ordres du commandant John Mangles et de son second Tom Austin sans oublier Paganel un géographe Français qui s'est embarqué par erreur mais qui, en prenant connaissance du but de cette expédition se fera un devoir d'accompagner nos héros.  Il se révélera comme un personnage indispensable à cette grande aventure. Quel voyage !!! n'ayant en leur possession que la latitude (37°11'), ils vont commencer par sillonner l'Amérique du sud d'ouest en est, traversant les Andes, la Patagonie. Puis naviguer jusqu'en Australie qu'ils traverseront là aussi d'ouest en est !!! puis enfin naviguer jusqu'en Nouvelle-Zélande où leurs quête se terminera enfin.

Là encore, j'ai grimacé lors de certains passages: les descriptions d'indigènes et d'animaux, mais cela est inévitable pour un roman de voyage de cette époque... Le requin au début de cet ouvrage est pêché pour "exterminer ces terribles bêtes", sa pêche est décrite comme un "émouvant  spectacle et une bonne action."  Des aberrations zoologique: un condor des Andes qui enlève un enfant où encore ces loups rouges qui attaquent nos héros, ce loup est en réalité un animal craintif dont le régime alimentaire se compose à 50% de fruits... Quand aux indigènes, on y apprend de la bouche de Mac Nabbs que les aborigènes ne sont pas des hommes mais des singes.

Il a toujours fallu faire croire que les animaux étaient pire que nous dans leurs comportements quand aux descriptions souvent racistes des indigènes, elles sont les témoins de la vision de nos ancêtres sur nos semblables, une opinion qui a justifié l'esclavage et les horreurs réalisé sur certains peuples colonisés. Un état d'esprit à l'origine du nazisme. 

Bien qu'assez long, ce roman se lit assez rapidement tant il est agréable à lire, à l'instar de la plupart des autres voyages extraordinaires de Jules Verne. Il fait référence à une époque où les voyages étaient passionnant car la plupart des contrées étaient souvent mal connues voir inexplorées... On ne peut que rêver à la lecture des voyages imaginés par cet auteur prolifique à l'imagination débridée et au style unique.

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"L'homme est mon frère, certes. Le chien l'est aussi. Et le singe, et l'ours, et l'éléphant. Et l'araignée. Oui l'araignée.

Est mon frère quiconque, peut comme moi souffrir, avoir peur, aimer, mourir.

Je souffre avec tout ce qui souffre,... Avec l'enfant noir au ventre vide, avec la fiancée de Beyrouth aux jambes arrachées, avec le singe cloué sur une planche, dont on déroule les intestins "pour voir". Leurs yeux hurlent la même horreur, la même folie: la souffrance."

 

Jean Cavanna.

L'écologie a toujours une bonne presse lorsqu'elle nous exhorte à trier nos déchets, à ne pas polluer nos rivières, à ne plus utiliser de sacs en plastique et à chevaucher de bon cœur pour nos petits déplacements un vélo de ville. Mais pour peu que la critique écologique pousse l'aiguillon au-delà de la seule remise en cause de la société libérale en ses modes de gestion politique et économique, pour peu qu'elle se mette à interroger les racines culturelles de la crise environnementale, et à secouer une à une les bases institutionnelles et contractuelles sur lesquelles la société industrielle s'était construite, alors le ton change et devient bien vite celui de l'imprécation.

 

Hicham-Stéphane AFEISSA

 

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Désormais, la plus haute, la plus belle performance que devra réaliser l'humanité sera de répondre à ses besoins vitaux avec les moyens les plus simples et les plus sains. Cultiver son jardin ou s'adonner à n'importe quelle activité créatrice d'autonomie sera considéré comme un acte politique, un acte de légitime résistance à la dépendance et à l'asservissement de la personne humaine.

 

Pierre Rabhi.

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