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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 22:37

100_1445.JPGLe printemps est arrivé avec la douceur des températures et il m'est difficile de rester chez moi. Lorsque je travaille, j'envie les personne qui flânent en profitant de ces températures clémentes. 

Je ne conseillerais jamais assez de pratiquer une activité de plein air, de jardiner, de se promener.

Il existe près de chez vous des sentiers parcourant une nature bienfaisante.

"Shinrin-yoku", par cette expression les japonais désignent une forme de relaxation très populaire dans ce pays qui consistent à marcher ou du moins passer du temps dans la forêt, procurant des effets bénéfiques scientifiquement prouvés : diminution du stress, augmentation du taux de cellules immunitaires, etc... D'ailleurs un nombre important d'études à travers le monde ont prouvé qu'en vivant près d'espace vert , de la nature on obtient les mêmes résultats de bien-être.

Si il vous faut un but pour vous balader, un chien en est un excellent prétexte, le promener vous donnera l'occasion de jolies ballades, les refuges sont remplis de ces "toutous", à condition de pouvoir assumer la responsabilité de posséder un animal et d'en accepter les contraintes. L'autre moyen de vous donner un prétexte est le vélo, quel bonheur d'en faire à la campagne, seul ou en couple, avec un sac à dos remplis de victuailles, s'arrêter à l'ombre d'un cerisier remplis de fruits pour se restaurer avec la douce musique du chant des oiseaux, les observer picorer les fruits; à moins que ce soit au bord d'une rivière où le bercement du murmure des eaux vous incitera à une délicieuse sieste ... Mais pour ceux qui préfère le sport: le vélo, courir, marcher, etc... sont des activités plus agréables et bien plus saine lorsqu'elles sont faites dans un cadre naturel.

Des personnes lisant cet article n'ont peut être pas les moyens physiques de se promener, une autre étude datant de 1982 à  démontré que les patients se remettaient plus facilement après une intervention chirurgicale et consommaient moins d'analgésiques si la fenêtre de leur chambre d'hôpital donnait sur un paysage naturel... Je leurs souhaite d'avoir une telle vue. 

Ce dernier fait me rappelle une anecdote qu'un ami m'a raconté, une histoire vraie:

Dans une chambre d'hôpital se trouvait deux malades en phase terminale.

Ils étaient tellement atteints qu'ils ne pouvaient sortir de leurs lits. Néanmoins l'un d'eux était installé près de la fenêtre, ce qui lui donnait la possibilité de contempler l'extérieur...

Il en fit profiter son collègue en lui décrivant ce qu'il voyait: le parc, les promeneurs, les oiseaux, la nature... Bien vite pour ce pauvre homme, la description du dehors, de cette vie épanouie fut sa seule distraction, son seul bonheur, il attendait avec fébrilité que son camarade lui donne des nouvelles de ce qui était devenu pour lui un paradis inaccessible.

Un jour, il se retrouva seul dans cette chambre, son ami était parti, pour toujours...

Il demanda au personnel soignant à être placé près de cette fenêtre.

Lorsque ce fut fait, le malade ne vit à travers celle-ci qu'un mur de béton... 

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Avertissement.

J'écris désormais sur un nouveau blog où la publicité ne m'est pas imposé: link

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"L'homme est mon frère, certes. Le chien l'est aussi. Et le singe, et l'ours, et l'éléphant. Et l'araignée. Oui l'araignée.

Est mon frère quiconque, peut comme moi souffrir, avoir peur, aimer, mourir.

Je souffre avec tout ce qui souffre,... Avec l'enfant noir au ventre vide, avec la fiancée de Beyrouth aux jambes arrachées, avec le singe cloué sur une planche, dont on déroule les intestins "pour voir". Leurs yeux hurlent la même horreur, la même folie: la souffrance."

 

Jean Cavanna.

L'écologie a toujours une bonne presse lorsqu'elle nous exhorte à trier nos déchets, à ne pas polluer nos rivières, à ne plus utiliser de sacs en plastique et à chevaucher de bon cœur pour nos petits déplacements un vélo de ville. Mais pour peu que la critique écologique pousse l'aiguillon au-delà de la seule remise en cause de la société libérale en ses modes de gestion politique et économique, pour peu qu'elle se mette à interroger les racines culturelles de la crise environnementale, et à secouer une à une les bases institutionnelles et contractuelles sur lesquelles la société industrielle s'était construite, alors le ton change et devient bien vite celui de l'imprécation.

 

Hicham-Stéphane AFEISSA

 

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Désormais, la plus haute, la plus belle performance que devra réaliser l'humanité sera de répondre à ses besoins vitaux avec les moyens les plus simples et les plus sains. Cultiver son jardin ou s'adonner à n'importe quelle activité créatrice d'autonomie sera considéré comme un acte politique, un acte de légitime résistance à la dépendance et à l'asservissement de la personne humaine.

 

Pierre Rabhi.

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