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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 19:13

421392_280372255359936_116493328414497_768667_475652477_n.jpgLe jour du dépassement a été atteint cette année le 20 aout... Cela veut dire que c'est la date à laquel on a consommé toutes les ressources que produit la nature en une année. Après ce jour, on continue donc de consommer de façon gargantuesque ces ressources de façon irréversible grace aux réserves accumulé par la planète. Jusqu'au moment où on aura tout épuisé. Voir ci-dessous la définition de Wikipédia où l'on peut se rendre compte que cette date se raccourcit de plus en plus rapidement d'année en année:  

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jour_du_dépassement

Ci-dessous un article du monde sur le jour du dépassement planétaire:

http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/08/20/mardi-20-aout-l-humanite-entre-en-periode-de-dette-ecologique_3463559_3244.html

Cet article révèle l'évidence: le principal problème est l'expansion démographique infini. Un accroissement qui n'est pas près de s'arrêter, voir l'article ci-dessous:  

http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/07/26/onze-milliards-d-habitants-sur-la-planete-en-2100_3454138_3244.html

Je pense que je pourrais faire comprendre à un enfant de trois ans que plus on est d'individus moins il y a de ressources et qu'à un certains niveau même les ressources renouvelables n'ont plus le temps de se régénérer... Pourtant des personnes se disant des spécialistes affirment que la surpopulation n'est pas un prôblème car on peut vivre sur cette planète avec 12 milliards d'individus voir plus pour les plus fantaisistes ! A la condition toutefois de vivre dans un monde chimérique: tous les peuples renonceraient à leurs rêves de surconsommation, toute l'agriculture serait durable, etc... De la vrai science-fiction.

Quel monde ce serait... aujourd'hui 98 % de la biomasse (masse des êtres vivants) des vertébrés sur terre est constitué par l'homme et ses animaux ! Un monde de 12 milliards d'individus serait donc un monde égocentrique uniquement pour l'homme, plus de place pour des espèces qui ne servent pas l'homo industrialis. 

Ce qui m'étonne dans ces prévisions de démographie à plus de dix millards d'humains c'est qu'on y parle toujours pas de politique de dénatalité !? Alors on fait quoi lorsqu'on atteint ce nombre pour stabiliser la population dans l'urgence ? Probablement qu'une régulation de la population se fera toute seul dans de grandes guerres pour s'accaparer les dernières ressources...

Ci-dessous un discours de Yann Arthus-Bertrand qui cite le chiffre de 98 % de biomasse humaine et d'animaux domestiques cité plus haut mais qui mentionne aussi cette agriculture industrielle désastreuse qui est censé devenir miraculeusement raisonné pour que nous puissions toujours croitre ! avec tant qu'on y est, pour rester dans un conte de fée, l'aval de monsanto...

http://www.territoires-activites.com/video61-flv,73.htm?PHPSESSID=facfade3921b38de79c670f3bc13102f

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Avertissement.

J'écris désormais sur un nouveau blog où la publicité ne m'est pas imposé: link

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"L'homme est mon frère, certes. Le chien l'est aussi. Et le singe, et l'ours, et l'éléphant. Et l'araignée. Oui l'araignée.

Est mon frère quiconque, peut comme moi souffrir, avoir peur, aimer, mourir.

Je souffre avec tout ce qui souffre,... Avec l'enfant noir au ventre vide, avec la fiancée de Beyrouth aux jambes arrachées, avec le singe cloué sur une planche, dont on déroule les intestins "pour voir". Leurs yeux hurlent la même horreur, la même folie: la souffrance."

 

Jean Cavanna.

L'écologie a toujours une bonne presse lorsqu'elle nous exhorte à trier nos déchets, à ne pas polluer nos rivières, à ne plus utiliser de sacs en plastique et à chevaucher de bon cœur pour nos petits déplacements un vélo de ville. Mais pour peu que la critique écologique pousse l'aiguillon au-delà de la seule remise en cause de la société libérale en ses modes de gestion politique et économique, pour peu qu'elle se mette à interroger les racines culturelles de la crise environnementale, et à secouer une à une les bases institutionnelles et contractuelles sur lesquelles la société industrielle s'était construite, alors le ton change et devient bien vite celui de l'imprécation.

 

Hicham-Stéphane AFEISSA

 

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Désormais, la plus haute, la plus belle performance que devra réaliser l'humanité sera de répondre à ses besoins vitaux avec les moyens les plus simples et les plus sains. Cultiver son jardin ou s'adonner à n'importe quelle activité créatrice d'autonomie sera considéré comme un acte politique, un acte de légitime résistance à la dépendance et à l'asservissement de la personne humaine.

 

Pierre Rabhi.

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