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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 15:19

lisa_tweeted_constantly.gifCes jours-ci un nouvel Iphone sort déclenchant une nouvelle vague d'hystérie. Ces multinationales savent faire en sorte de faire naître un besoin, mais quand on y réfléchit quel besoin ? Ma compagne me faisait remarquer récemment qu'avec tous les points que j'avais cumulé avec mon portable datant de plusieurs années je pouvais aisément me payer le dernier téléphone sorti. Pourquoi faire ? Le mien fonctionne très bien et je n'ai pas besoin d'emmener internet avec moi ni des autres innovations. Mais voila une majorité d'occidentaux se sent obligé de posséder le dernier portable, certains se sentant même ridicule et éprouvant un manque intolérable sans le dernier objet sorti (portable, console de jeux, baskets, etc...). On se moque des drames environnementaux liés à ces produits, lire à ce propos cet excellent article bien référencé sur ce fameux Iphone 5C: link

On préfère aussi ignorer les problèmes sociaux, ceux qui ont vu le documentaire "Du sang dans nos portables" diffusé il y a quelques temps sur la chaîne Arte savent déjà comment l'horrible conflit du Congo était entretenu pour l'acquisition de coltan, minéral composant les écrans de portable, Guerre qui perdure encore aujourd'hui dans ce pays où un génocide à lieu dans l'indifférence des médias... Et que dire des conditions de travail des personnes qui fabriquent nos joujous pour ces multinationales que je vomis ? Profitant de la misère, de la détresse des pauvres pour accroitre toujours plus leurs bénéfices. Tout le monde est au courant des conditions dans lesquelles sont soumis ces ouvriers qui fabriquent nos  produits Apple, nos vêtements Nike, etc... Mais là aussi on préfère ne pas y penser, cela gacherait notre plaisir. Lire l'article de l'"Humanité" ci-dessous toujours en ce qui concerne l'Iphone 5C:

http://www.humanite.fr/social-eco/apple-un-iphone-5c-et-des-conditions-de-travail-tr-548377

J'aimerais qu'après la lecture de ces deux articles on ne regarde plus ce maudit objet comme une source de plaisir mais comme la cause d'un profond dégout, Je sais, je suis un utopiste...

Il n'empêche que contrairement à "Apple", il arrive que certains tel Dave Hakkens créent des objets avec conscience. Lire article ci-dessous:

http://www.bfmtv.com/high-tech/phonebloks-smartphone-kit-contre-lobsolescence-programmee-600614.html 

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Avertissement.

J'écris désormais sur un nouveau blog où la publicité ne m'est pas imposé: link

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"L'homme est mon frère, certes. Le chien l'est aussi. Et le singe, et l'ours, et l'éléphant. Et l'araignée. Oui l'araignée.

Est mon frère quiconque, peut comme moi souffrir, avoir peur, aimer, mourir.

Je souffre avec tout ce qui souffre,... Avec l'enfant noir au ventre vide, avec la fiancée de Beyrouth aux jambes arrachées, avec le singe cloué sur une planche, dont on déroule les intestins "pour voir". Leurs yeux hurlent la même horreur, la même folie: la souffrance."

 

Jean Cavanna.

L'écologie a toujours une bonne presse lorsqu'elle nous exhorte à trier nos déchets, à ne pas polluer nos rivières, à ne plus utiliser de sacs en plastique et à chevaucher de bon cœur pour nos petits déplacements un vélo de ville. Mais pour peu que la critique écologique pousse l'aiguillon au-delà de la seule remise en cause de la société libérale en ses modes de gestion politique et économique, pour peu qu'elle se mette à interroger les racines culturelles de la crise environnementale, et à secouer une à une les bases institutionnelles et contractuelles sur lesquelles la société industrielle s'était construite, alors le ton change et devient bien vite celui de l'imprécation.

 

Hicham-Stéphane AFEISSA

 

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Désormais, la plus haute, la plus belle performance que devra réaliser l'humanité sera de répondre à ses besoins vitaux avec les moyens les plus simples et les plus sains. Cultiver son jardin ou s'adonner à n'importe quelle activité créatrice d'autonomie sera considéré comme un acte politique, un acte de légitime résistance à la dépendance et à l'asservissement de la personne humaine.

 

Pierre Rabhi.

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