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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 21:18

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Tout comme l'année dernière mes plantes profitent d'un été indien car ici sur la côte d'azur l'après midi les températures sont toujours au dessus de vingt degré. Des bulbes de bégonias que j'avais planté s'épanouissent tardivement (j'ignore la raison de ce retard ?) dans un de mes bacs (photo du haut). Sur mon balcon c'est des ipomées (photo ci-contre) qui me régale chaque jour de nouvelles fleurs. Je suis juste déçu qu'aucune de ces nombreuses mésanges venant prendre leurs repas sur mon balcon l'hiver n'aient habité mon nichoir que l'on peut voir derrière la végétation malgré ce superbe écrin de verdure... D'ailleurs je ne vois pratiquement plus de passeraux passé le froid autour de chez moi malgré que je leurs mets toujours de l'eau afin qu'ils puissent s'abreuver et se baigner . J'en ais déduis qu'ils préféraient habiter les bois et jardins alentour revenant l'hiver lorsque leur alimentation se fait rare pour venir se restaurer de la nourriture que je mets à leurs intentions.100 2596 Cette année encore de nombreux insectes dit "ravageurs" sont apparus sur mes plantes: pucerons, punaises de formes et de couleurs différentes, cochenilles, petites chenilles. Mais là encore aucun de ces insectes n'a pu mettre mes plantes en danger, leurs nombres allant généralement décroissant parfois jusqu'à disparaître totalement régulés qu'ils étaient par leurs prédateurs comme la Exochomus quadripustulatus, coccinelle se nourrissant de cochenilles pulvinaires que j'ai la chance de retrouver tous les ans, tout comme sa proie qui dès qu'elle apparaît, disparaît peu après. J'insiste encore une fois sur le fait que si je suis arrivé à un tel équilibre, c'est tout simplement grâce au fait que je n'ai jamais utilisé d'insecticides tout comme mes voisins, notamment le rez de jardin en dessous de chez moi qui est entouré d'une haie de pyracanthas, paradis pour de nombreux insectes (butineurs, cétoines dorés, pucerons et leurs prédateurs, etc...). Enfin lors d'une balade j'ai découvert un splendide orpin reprise dans un champ, j'en ai prélevé une bouture que j'ai planté l'hiver dernier. Voici ce qu'il est devenu aujourd'hui sur la dernière photo.

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"L'homme est mon frère, certes. Le chien l'est aussi. Et le singe, et l'ours, et l'éléphant. Et l'araignée. Oui l'araignée.

Est mon frère quiconque, peut comme moi souffrir, avoir peur, aimer, mourir.

Je souffre avec tout ce qui souffre,... Avec l'enfant noir au ventre vide, avec la fiancée de Beyrouth aux jambes arrachées, avec le singe cloué sur une planche, dont on déroule les intestins "pour voir". Leurs yeux hurlent la même horreur, la même folie: la souffrance."

 

Jean Cavanna.

L'écologie a toujours une bonne presse lorsqu'elle nous exhorte à trier nos déchets, à ne pas polluer nos rivières, à ne plus utiliser de sacs en plastique et à chevaucher de bon cœur pour nos petits déplacements un vélo de ville. Mais pour peu que la critique écologique pousse l'aiguillon au-delà de la seule remise en cause de la société libérale en ses modes de gestion politique et économique, pour peu qu'elle se mette à interroger les racines culturelles de la crise environnementale, et à secouer une à une les bases institutionnelles et contractuelles sur lesquelles la société industrielle s'était construite, alors le ton change et devient bien vite celui de l'imprécation.

 

Hicham-Stéphane AFEISSA

 

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Désormais, la plus haute, la plus belle performance que devra réaliser l'humanité sera de répondre à ses besoins vitaux avec les moyens les plus simples et les plus sains. Cultiver son jardin ou s'adonner à n'importe quelle activité créatrice d'autonomie sera considéré comme un acte politique, un acte de légitime résistance à la dépendance et à l'asservissement de la personne humaine.

 

Pierre Rabhi.

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