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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 10:55

Blackfish-2013.jpgCe dimanche j'ai visionné sur la chaîne Arte le bouleversant documentaire "Blackfish", dont j'avais beaucoup entendu parler sans pouvoir le voir. En efffet malgré les nominations et les récompenses, celui-ci n'a pas été diffusé sur grand écran dans notre pays alors que l'on est directement concerné par ce film, car à cause du Marinéland d'Antibes, la France est le seul pays européen avec l'Espagne à détenir des orques. Mais sans doute en est-ce la raison...

Ce film m'a marqué, comment pouvait-il en être autrement ? Tant de vies gachées pour que cette industrie du spectacle puisse faire le maximum de bénéfices. On y suit la vie de l'orque nommé Tilikum, comment à eu lieu sa capture de manière cruelle. Malgré cela l'orque sera obéissante et agréable à cotoyer jusqu'à ce que les mauvais traitements, les conditions de captivités désastreuses la change. Un premier drame dans un delphinarium du Canada, une dresseuse y est tuée par une orque en plein spectacle, d'après des témoins, ce serait Tilikum qui l'aurait tué. mais les témoins ne seront même pas interrogé par la police et Tilikum devenu une énorme orque de cinq tonnes et demi est acheté par le Seaworld de Floride qui l'utilisera pour ses spectacles. un autre incident s'ensuivra avec la découverte d'un cadavre présentant des morsures dans son bassin, un homme se serait introduit clandestinement dans son bassin pour périr noyé. Aucun témoin de ce qui se serait réellement passé. Puis enfin, en plein spectacle, il va tuer une dresseuse.

Que dire des représentants de Seaworld ? Lors d'un procès suite à la mort d'un dresseur tué par une orque, on voit la dresseuse en chef de ce parc aquatique sortir de la salle d'audience un grand sourire sur les lèvres. Pour le procès concernant la dernière victime de Tilikum c'est le témoin expert défendant Seaworld qui sourit. Que penser des tentatives pour rejeter la faute sur l'employée ? Comme cette interview télévisée de ce cadre défendant son delphinarium en affirmant que si la personne décédée pouvait être là, c'est elle qui dirait qu'elle était fautive car elle portait une queue de cheval !!! Comment peut on oser afficher un tel manque de respect envers des morts ? Qui plus est une personne qui a travaillé pour la société incriminée et participée à son succès ? Et cette propagande de Seaworld qui consiste à déformer tout ce qui pourrait nuire à leur image, du genre: en captivité les orques vivent plus vieux, dans les trente ans parce qu'on les soigne bien alors qu'en réalité, libre ils ont une durée de vie analogue aux humains. Des mensonges serinés comme le fait n'importe quelle grande société pour justifier des activitées coupables et toujours le même irrespect pour les animaux qu'ils soient humains ou non. Enfin comment ne pas être dégouté lors du récit de ce bébé orque né à Seaworld et séparé de sa mère car il perturbait les spectacles... Sa mère s'est mise à hurler des jours durant, impressionnant le personnel. La direction fit venir des scientifiques qui étudièrent ces cris qui était des appels, des tentatives désespérées d'écholocation...

Les delphinariums ne sont pas une industrie du spectacle mais une industrie de l'horreur.

Ci après le lien pour voir ou revoir ce documentaire en replay sur le site d'Arte jusqu'au 6 juillet inclus: link. Il sera rediffusé le dimanche 13 juillet à 9 heure 50, le mercredi 30 juillet à 8 heure 55 et le lundi 11 aout à 8 heure 55. Parlez en le plus possible autour de vous, incitez un maximum de gens à le regarder, que la vérité soit sur ces parcs aquatiques.

Ci-dessous la bande-annonce de Blackfish:  

Aujourd'hui, je suis tomber sur une affiche publicitaire de Marinéland avec ce slogan: "Un monde d'émotion"...

Tilikum aurait dû être une orque parcourant des miliers et des milliers de kilomètres dans l'océan, interragissant avec un milieu riche et varié... Au lieu de ça la photo de google earth ci-dessous nous montre où il se trouve actuellement, dans ce minuscule bassin:     

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Avertissement.

J'écris désormais sur un nouveau blog où la publicité ne m'est pas imposé: link

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"L'homme est mon frère, certes. Le chien l'est aussi. Et le singe, et l'ours, et l'éléphant. Et l'araignée. Oui l'araignée.

Est mon frère quiconque, peut comme moi souffrir, avoir peur, aimer, mourir.

Je souffre avec tout ce qui souffre,... Avec l'enfant noir au ventre vide, avec la fiancée de Beyrouth aux jambes arrachées, avec le singe cloué sur une planche, dont on déroule les intestins "pour voir". Leurs yeux hurlent la même horreur, la même folie: la souffrance."

 

Jean Cavanna.

L'écologie a toujours une bonne presse lorsqu'elle nous exhorte à trier nos déchets, à ne pas polluer nos rivières, à ne plus utiliser de sacs en plastique et à chevaucher de bon cœur pour nos petits déplacements un vélo de ville. Mais pour peu que la critique écologique pousse l'aiguillon au-delà de la seule remise en cause de la société libérale en ses modes de gestion politique et économique, pour peu qu'elle se mette à interroger les racines culturelles de la crise environnementale, et à secouer une à une les bases institutionnelles et contractuelles sur lesquelles la société industrielle s'était construite, alors le ton change et devient bien vite celui de l'imprécation.

 

Hicham-Stéphane AFEISSA

 

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Désormais, la plus haute, la plus belle performance que devra réaliser l'humanité sera de répondre à ses besoins vitaux avec les moyens les plus simples et les plus sains. Cultiver son jardin ou s'adonner à n'importe quelle activité créatrice d'autonomie sera considéré comme un acte politique, un acte de légitime résistance à la dépendance et à l'asservissement de la personne humaine.

 

Pierre Rabhi.

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