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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 10:24

ph_2009_meadows.jpgEn 1972 Dennis Meadows, grand économiste, avait averti de l'impasse que représentait une croissance infini et une démographie démesurée dans un monde aux ressources limitées notamment dans un livre ressorti la semaine dernière (il avait été réécrit deux fois): "les limites de la croissance" ...

40 années plus tard son ouvrage dénonçant les conséquences dramatiques d'une telle économie n'a malheureusement jamais été d'autant plus d'actualité.

Des spécialiste ont affirmé que notre planète pourrait encore nourrir quelques milliards d'humains de plus en adoptant un développement durable, au lieu de ça on profite de la misère existante et on spécule sur celle à venir (land grabbing), nos impôts subventionne des énergies "sales", on pollue de plus en plus, on nous encourage à consommer toujours plus, etc... Un exemple de l'absurdité de notre mode de consommation: ces dernières années de nombreuses télévisions en parfait état de marche sont jetés car pratiquement tous les ans de nouvelles innovations technologiques incitent le consommateur à en acheter une nouvelle (plasma,LCD,LED, HD, full HD, TNT, TNT HD, 3D et bientôt télé connecté et écran OLED...)

Des besoins que les grandes compagnies créent. A la fin des années 80 on passait presque pour anormal si on ne possédait pas un lecteur CD et un magnétoscope. Aujourd'hui, on essaye de nous faire croire qu'un I-pad est indispensable...

De toute façon les personnes qui organisent ce suicide collectif (patrons de multinationale, politiciens...) amassent un pactole suffisamment important pour assurer leurs propre avenirs.

Dennis Meadows affirme que:

-"Les troubles de la zone euro ne représentent qu’une petite part de ce que nous allons voir".

Et de déclarer à un auditoire médusé:

-"En fait nous n'avons plus aucun autre choix que d'espérer survivre jusqu'à ce que la vitesse se réduise à nouveau".

De nombreuses personnalités prétendent ne pas croire en la décroissance. En ce qui me concerne, j'aimerais que ces personnes expliquent clairement comment réaliser une croissance infinie avec une démographie démesurée à l'intérieur d'un monde fini... A ma connaissance personne n'a apporté de réponses à cette question simple.

Pour conclure, je vous recommande fortement d'aller sur ce site consacré à la décroissance:

http://decroissance.org/

 

 

I-gor

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 18:56

Voici un discours de Claude Bourguignon qui date de 2010. Ce qu'il disait correspondait à une réalitée préoccupante, mais deux ans plus tard rien n'a changé. Je tenais à le poster à la veille d'élire un nouveau président qui, d'après le discours de chacun des deux candidats, laissera  comme de coutume l'environnement se dégrader avec indifférence.

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 11:37

candidat-presidentielle-2012_scalewidth_630.jpgCe week-end aura lieu le premier tour des élections. Cette campagne électorale se terminant bientôt, on peut d'ores et déjà en dire que le grand oublié en aura été l'écologie... Bien sûr je vais volontairement ignorer de parler des verts car être écologiste n'a jamais signifier d'appartenir à un quelconque parti, on peut aussi bien se soucier de l'environnement sans être à gauche, c'est un problème vital qui se situe bien au dessus des partis, et ceux pour qui se sont des menaces qui leurs passent par dessus la tête, ils doivent réaliser que dans un futur proche, ils seront sûrement concernés par ces problèmes qui ne resteront pas en majorité cantonnés au tiers monde. Ils seront bientôt obligés de devenir écolo par nécessité si on laisse les événements dégénérer comme c'est le cas aujourd'hui.

Moi même, je ne me souciais pas plus que ça des problèmes environnementaux, jusqu'à récemment. Mais au contact de certains maraîchers, pépiniéristes et jardiniers auprès desquels j'ai travaillé dans le passé et de certaines méthodes de travail: utilisation de pesticides interdits, station de nettoyage des cuves de pesticides transportés par les tracteurs sur une pente de béton qui descend dans une rivière chargé d'évacuer le produit du rinçage, pesticides surdosés, ou encore pour finir, l'exemple de cet employé qui ne sachant ce que contenait de vieux bidons dont les étiquettes étaient soit illisibles, soit inexistantes décida de tout vider dans la rivière bordant l'exploitation, face à mon opposition, il me dit ceci:

- Tu te prends pour Nicolas Hulot.

Il y a aussi le coin que j'habite, bétonné à outrance pour faire des résidences secondaires hyper luxe avec vue sur mer, qui coïncide avec l'apparition de sangliers affamés ne trouvant plus de pitances suffisantes dans le peu de forêt qui leurs restent encore. Un endroit où des familles aimaient se balader et rencontraient une faune et une flore typique. 

Enfin, ce qui a fini de me changer, c'est d'avoir perdu un emploi que j'aimais, un mois de juin 2010  à cause des inondations du département du var, un mois qui est normalement sec ici... J'ai alors réalisé en faisant des recherches que le climat changeait, les catastrophes naturelles se multipliant à un point tel que les assurances doivent revoir leurs tarifs à la hausse...

La crise économique semble avoir fait oublier la crise environnementale, pourtant cette dernière coûte déjà cher et ce sont rarement les fautifs qui paient. Dans le futur, essayer de réparer les erreurs actuelles nous coûtera encore plus cher que s'y on s'en occuperait sérieusement aujourd'hui. 

Ci-dessous une vidéo qui m'a non seulement rappelé des pratiques cités plus haut mais m'a aussi fait me souvenir de l'abruti qui m'a appelé du nom du présentateur d'Ushuaïa, sauf que lui, Bertrand Pouchin, se fait traiter d'écolo de merde. 

Pesticides, changement climatique, étalement urbain, désertification, O.G.M., etc... Ces  multiples problèmes environnementaux nous concernent déjà, ils menacent notre avenir immédiat et celui de vos enfants. Face à notre insouciance,  les prochaines générations nous reprocheront de ne pas avoir été des "écolos de merde"...

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Avertissement.

J'écris désormais sur un nouveau blog où la publicité ne m'est pas imposé: link

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"L'homme est mon frère, certes. Le chien l'est aussi. Et le singe, et l'ours, et l'éléphant. Et l'araignée. Oui l'araignée.

Est mon frère quiconque, peut comme moi souffrir, avoir peur, aimer, mourir.

Je souffre avec tout ce qui souffre,... Avec l'enfant noir au ventre vide, avec la fiancée de Beyrouth aux jambes arrachées, avec le singe cloué sur une planche, dont on déroule les intestins "pour voir". Leurs yeux hurlent la même horreur, la même folie: la souffrance."

 

Jean Cavanna.

L'écologie a toujours une bonne presse lorsqu'elle nous exhorte à trier nos déchets, à ne pas polluer nos rivières, à ne plus utiliser de sacs en plastique et à chevaucher de bon cœur pour nos petits déplacements un vélo de ville. Mais pour peu que la critique écologique pousse l'aiguillon au-delà de la seule remise en cause de la société libérale en ses modes de gestion politique et économique, pour peu qu'elle se mette à interroger les racines culturelles de la crise environnementale, et à secouer une à une les bases institutionnelles et contractuelles sur lesquelles la société industrielle s'était construite, alors le ton change et devient bien vite celui de l'imprécation.

 

Hicham-Stéphane AFEISSA

 

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Désormais, la plus haute, la plus belle performance que devra réaliser l'humanité sera de répondre à ses besoins vitaux avec les moyens les plus simples et les plus sains. Cultiver son jardin ou s'adonner à n'importe quelle activité créatrice d'autonomie sera considéré comme un acte politique, un acte de légitime résistance à la dépendance et à l'asservissement de la personne humaine.

 

Pierre Rabhi.

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