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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 11:28

550482_4053283418461_2053039375_n.jpgEn ce début d'année, j'ai été particulièrement impressionné par ce discours prononcé par François Hollande la veille du salon de l'agriculture: 

« En France, nous aimons les animaux. Et les premiers qui les aiment ce sont les éleveurs qui les soignent. Un agriculteur qui maltraiterait son cheptel détruirait son propre patrimoine. A juste raison beaucoup d'efforts ont été réalisés pour le bien-être animal sans qu'il soit nécessaire de le traduire par une loi. Dans le code rural notamment, l'animal est déjà considéré comme un être sensible. Pourquoi ajouter d'autres considérations ? »

Bien entendu il est conscient de l'absurdité de ces paroles, les associations de protection animale se plaignent suffisamment pour qu'il soit au courant de ce qui se passe dans les élevages. D'ailleurs en période électorale il désirait changer le statut de l'animal. Non ce discours n'est pas de la stupidité, c'est de la propagande... Voici dans le lien suivant une fenêtre sur la réalité, des horreurs vues et relatées par une étudiante qui à dû suivre des études d'éleveur, horreurs qui la hanteront toute sa vie. A lire jusqu'au bout: link. On est bien loin des images bucoliques de l'amour est dans le pré. Ci-après un texte de Michel Tarrier imprononçable par un président de la république, elles illustrent en effet la vérité sur l'élevage:

"Si tous les hommes sont spécistes en considérant comme esclaves, machines ou objets les autres animaux (l'homme est aussi un animal…), le fermier qui lutte âprement pour tirer sa pitance de l'exploitation des animaux a fait du spécisme une règle de vie quotidienne et de tous les instants. L'agriculteur-éleveur subsiste en tirant du lait des pis de la vache ou de la chèvre, en « engraissant » – le plus vite possible, voire artificiellement et dans les conditions les plus rentables qui soient – vaches, moutons, cochons, volailles, voire chevaux ainsi considérés comme viande sur pattes ; en faisant tirer ou porter des charges par les espèces les plus résistantes, sous le joug et sous les coups ; en utilisant un chien dressé sous la menace pour garder la propriété ou le troupeau… Subsister ainsi pourrait porter à l'empathie, à la reconnaissance des animaux serviles et rendus coopératifs, mais il n'en n'est rien. Je me souviens que le même agriculteur qui m'avait déclaré qu'il ne mangeait pas ses pommes traitées et qui « investissait » aussi dans le mouton-produit, n'épargnait pas ces derniers de coups de pieds vindicatifs, agrémentés des décharges d'un aiguillon électrique, quand il s'agissait de les entasser dans la bétaillère pour les envoyer à l'abattoir. Une vie dure, sans complaisance, incite souvent à reporter sa haine sur le plus faible, sur celui sans défense. Théoriquement, le rôle d'incompris et une vie difficile pourrait inciter à partager sa douleur avec d'autres incompris aux vies peu enviables. Il n'en n'est rien, sauf dans la morale théoriques ou dans les Écritures : « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse » est un précepte étique rarement appliqué. L'humain est vengeur, rancunier, sournois, mal intentionné. L'inclinaison humaine au toujours plus, les lois du marché et de ses quotas, une rude concurrence, la pression des fournisseurs et des créanciers font qu'il faut extirper le rapport maximum des espèces exploitées, font aussi que peut naître à leur encontre une hargne, un acharnement, une violence qui confère au bouc-émissaire le rôle expiatoire. Infériorisé, esclavagé, ostracisé, l'animal doit endosser à titre individuel une responsabilité collective. Dit prosaïquement, le paysan dominateur sans mérite passe ses nerfs sur un être irresponsable, innocent, dont les plaintes sont niées et qui ne peut rendre la pareille. C'est le « bouc à Azazel » portant sur lui tous les péchés d'Israël dans la tradition rabbinique, c'est le bouc envoyé par les bergers d'Amérique du Sud pour attirer sur lui les piranhas tandis que le reste du troupeau passe sans dommage à un gué voisin. D'hier à aujourd'hui, cet animal de la ferme comme objet d'une frustration ou d'une haine née d'un échec, c'est la cruauté ordinaire définie par la socio-psychanalyse."

Ci-dessous une petite gallerie des horreurs réalisées avec des images collectées sur facebook, liste d'horreur qui est malheureusement loin d'être exhaustive... De haut en bas et de gauche à droite, la première photo représente un objet empêchant le veau de têter sa mère. Sur la deuxième photo, c'est dans ces petits abris que les veaux vont passer leur courte vie loin de leur mère traumatisée qui les appelle en vain (la vache possédant un fort instinct maternel), dans le noir et ne pouvant bouger ils seront volontairement anémiés pour faire de la viande blanche. Cela permettra aussi de récupérer le lait de la vache qui aurait dû être destiné à son petit, en effet depuis des générations on nous fait croire que l'homme est le seul animal au monde devant ingurgiter du lait toute sa vie pour être en bonne santé et cela même si la science a démontré que c'est faux, pour ceux qui l'ignore de nombreux aliments contiennent du calcium de plus une activitée physique régulière est un moyen sûr d'accroitre sa densité osseuse. Troisième photo: nécessaire pour que la vache n'ait pas de cornes, opération causant les douleurs abominables décrites dans le témoignage ci-dessus. Quatrième photo, cette abomination est la vache à hublot, comme son nom l'indique c'est une vache à qui on a greffé un hublot permettant des prélèvements dans son estomac comme le fait ce petit garçon encouragé par l'éleveur sur la photo, l'INRA utilise ce procédé pour étudier cet animal. Sur les deux dernières photos voici l'espace de vie des porcs et des lapins. C'est drôle lorsque je voie les images d'élevage intensif de porcs comme celle ci-dessous ou celle en début d'article, je ne puis m'empêcher de me remémorer ce slogan d'Herta: "le goût des choses simples"...

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Pour finir, je salue respectueusement toute ces personnes qui sont venus manifester pour les animaux à ce salon de l'agriculture qui s'il ne se limitait qu'à l'élevage pourrait se renommer salon de la torture.

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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 22:06

Lorsque la nature n'a pas été saccagé par l'homme, elle est un système qui fonctionne parfaitement. Est-il besoin de rappeler qu'avant l'arrivée de l'homo sapiens notre planète était déjà vieille de quelques milliards d'années et que durant tout ce temps tout allait bien dans les équilibres naturels ? Perfection dont chaque élément participe à la cohérence de l'ensemble, fruit d'une longue évolution que le soi-disant "génie humain" surtout efficace pour créer des inventions destructrices et des moyens égocentrique pour améliorer son confort au détriment des autres espèces ne pourra jamais égaler.

L'homme qui découvre encore aujourd'hui avec étonnement l'extrême complexité de ces équilibres naturels.

Ainsi le loup est indispensable à son milieu. J'avais appris après avoir visionné un reportage se déroulant aux Etats-Unis que sa présence était bénéfique au renouvellement des arbres. En effet ce splendide animal régule et chasse les cervidés. Obligeant ceux-ci à migrer dans différents endroits laissant ainsi le temps aux arbres de se développer suffisamment pour ne plus risquer d'être dévoré par ces herbivores. 

Dans la vidéo ci-dessous on comprend que son utilité pour son biotope va bien plus loin. Ainsi cet animal-martyr de l'homme participe même indirectement à la bonne formation des rivières!

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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 14:32

deux-livres-pour-reflechir-2-copie-2.jpgD'Isabelle Saporta.

Un livre à lire ou à relire alors que se déroule actuellement le salon de l'agriculture. Cet ouvrage nous présente un système irrationnel, celui de l'agriculture Française.

Il commence par nous faire découvrir l'élevage industriel de porc. Des animaux intelligents et sensibles dont la vie est une horreur. Jugez plutôt, dès la naissance voici ce qui attend les porcelets: meulage de dents, coupage de queue et castrage; le tout à vif... Il ne faut pas oublier la mise bas de la verrat qui si elle à besoin d'une césarienne se fera aussi sans anesthésie ! avec juste un coup de masse sur la tête pour l'étourdir. On cassera aussi la tête des porcelets malades ou qui ne grandiront pas assez vite. A savoir que François Hollande à déclaré récemment: « En France, nous aimons les animaux. Et les premiers qui les aiment ce sont les éleveurs qui les soignent. Un agriculteur qui maltraiterait son cheptel détruirait son propre patrimoine. A juste raison beaucoup d'efforts ont été réalisés pour le bien-être animal sans qu'il soit nécessaire de le traduire par une loi. Dans le code rural notamment, l'animal est déjà considéré comme un être sensible. Pourquoi ajouter d'autres considérations ? »!!! Mais s'il n'y avait que la condition animale qui irait mal dans l'élevage... Il y a aussi le scandale des antibiotiques, des algues vertes, etc...

Mais l'élevage, ici limité à celui du porc n'est qu'une petite partie de cet ouvrage qui continue avec entre autre le maïs dont la culture nécessite une irrigation intensive dans le sud de la France. Mais qu'importe, grace aux aides à l'irrigation cette culture est plus rentable que si on irriguait pas ! Ainsi en période de sécheresse ce sont donc sans surprise les mêmes départements qui édictent des restrictions d'eau et qui abritent ces cultures... Qu'importe là aussi pour ces agriculteurs qui recevront encore une fois de l'argent pour être dédommagé de la sécheresse ! Et ça continue dans l'absurdité tout au long du livre avec dans le désordre la culture de la pomme de terre; du blé; des pommes; de la tomate dont la principale région de production est la Bretagne, alors même que la culture de ce légume nécessite du soleil mais aussi les pesticides et les eaux pollués par les agriculteurs pour qui le principe pollueur-non-payeur est appliqué. Voir d'ailleurs à ce propos ce rapport du WWF cité dans le livre: link.

Les aberrations succèdent aux aberrations et ce qui surprend c'est que même en sachant que cette agriculture ne peut être rentable, on préfère foncer droit dans le mur et oublier le bon sens paysan de nos ançêtres. Après avoir lu ce livre, on ne voit plus les images du salon de l'agriculture avec le même oeil. Depuis sa parution la stupidité à continué: ferme des mille vaches, réduction des pesticides de moitié pour 2018 voulu par le grenelle de l'environnement en 2007 semblant peu réalisable, conversion des exploitation agricole en bio qui stagnent sans oublier cette déclaration de notre président que j'ai cité plus haut. Pour le futur, on nous annonce une nouvelle génération d'O.G.M.... Quoiqu'il en soit, pour revenir à ce livre je vous promet que vous y lirez de nombreux faits surprenants sur l'agriculture...

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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 14:14

La publicité que l'on aime à qualifier de débile, crétine et autres... Mais qui néanmoins inspire la majorité, notamment ceux qui la critiquent. Ainsi on y trouve ce que l'on voudrait nous faire croire qu'est la vrai vie, ce que sont réellement les gens. C'est à dire des personnes superficielles et décérébrées qui ne s'enflamment que pour la nouvelle P.S., le dernier smartphone, et... Après tout, cela ressemble quand même à la réalité ! Quoiqu'il en soit, j'ai choisi pour cet article de parler de trois publicités qui utilisent un sujet qui m'est sensible, à savoir les animaux. Des animaux qui sont ici ridiculisés, dans la troisième l'animal ridiculisé est d'ailleurs l'homme...

Premier spot: link. Ici on voit le maître d'un chien sensé être ridicule car il parle à son chien !? L'auteur de cette pub connaît mal cet animal et si il aurait fait preuve d'intelligence, il aurait évité de parler de ce qu'il ne connaît pas à la télévision afin de ne pas dévoiler sa bêtise à l'écran. Ainsi il devrait savoir que malgré le fait que l'homme et le chien ont des modes de communications différents, le chien comprend bien vite les réactions de son maître et notamment des mots d'où l'utilité de lui parler. Le record de mot appris par un chien est détenu par Chaser un border collie qui à appris les noms de 1022 objets !!! En ce qui me concerne en parlant à mes chiens j'ai réussi à leur faire comprendre pas mal de mots. Du coup dans cette pub, contrairement à ce qu'aurait voulu son auteur, je fais plus confiance à ce monsieur d'un certains âge plein d'expériences plutôt qu'à cette jeune conne qui croit tout savoir...

Second spot: link. Ici on à droit à cette fameuse propagande sur les animaux d'élevage heureux si cher à nos publicitaires... Pour info, le poulet "le gaulois" est un animal élevé dans l'enfer de l'élevage industriel... Pas de quoi danser le french cancan donc. Mais le but est atteint, donner bonne conscience au consommateur...

Enfin, je termine par le pire: Charal, avec la publicité suivante: link. vous avez remarqué le slogan à la fin: "c'est qui le plus grand des carnivores ?". Ils ne se sont même pas aperçu que les images contredisaient le slogan de manière ironique. En effet, il suffit de faire ce test très simple pour voir si on est carnivore: allez dans une forêt quelconque, trouvez votre gibier grâce à votre flair (lapin, chevreuil, sanglier, etc...), rattrapez le à la course comme dans ce spot stupide puis tuez le avec vos dents... Ben oui, on peut pas dire qu'on est naturellement fait pour être des carnivores, pour être dans le vrai le slogan aurait dû être: "c'est qui le plus grand des charognards ?". Le charognard se nourrissant de proies déjà mortes, et encore un piètre charognard obligé d'utiliser des procédés de conservation comme le froid pour ne pas tomber malade... Alors voilà en ce qui concerne Charal, je me fais d'ailleurs un devoir de leur faire de la pub, en rappelant cette affaire qu'ils ont eu avec l'association "L214 éthique et animaux",  voir la vidéo ci-dessous:

A savoir que suite au tournage de ces images Charal à attaqué L214 en justice pour atteinte à la présomption d'innocence, atteinte à son image de marque et à sa réputation auprès du public et réclamé des condamnations pour un total supérieur à 100 000 euros !!!  Au final c'est Charal qui à été condamner à payer 6000 euros à L214. Et là c'est une publicité qui montre la réalité.

Les trois réclames que j'ai choisi ne sont que des exemples parmi tant d'autre, j'aurais pu en choisir facilement sur n'importe quel sujet, notamment celles faisant du "Greenwashing" , j'ai préféré celles-ci sur les animaux qui successivement les rabaisse, nie leurs souffrances ou justifie leur hécatombe en prétendant notre soit disant condition de carnivore. Ce qui m'effraie le plus avec ces publicité télévisées, c'est le fait qu'elles semblent de plus en plus s'adresser à des crétins... Elles représentent ce que les grandes marques voudraient qu'on soit: de simples consommateurs qui ne se posent pas de questions...
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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 21:31

1798653_10152583103850299_1715805750_n.jpgLes grands événements sportifs faisant polémique sont nombreux. Cette année, cela commence par cette absurdité qu'est le "Paris-Dakar". Dans les années 80, ils filaient à travers le Sahara au dépend de la faune et de la flore qui vivent tant bien que mal dans cette région inhospitalière. Aujourd'hui c'est au tour de l'Amérique du sud de voir ses paysages magnifiques défoncés par de gros 4X4 conduit par de riches Européens qui se comporte en pays conquis, saccageant la nature constitué là aussi d'une faune et d'une flore fragile mais aussi la culture de ces pays. En effet les archéologues Chilien dénoncent le fait que 200 sites archéologiques uniques sont abimés par ce rally. Mais qu'importe l'histoire de ces pays lointains pour nous pays riches ou comment le sport peut donner la nausée. Et que dire du bilan carbone incroyablement élevé de cette course réunissant plusieurs centaines de véhicules alors même que dans le monde entier on tente de réduire les émissions carbones.... 

Suit les jeux de Sotchi, construit à l'emplacement d'un joyau qu'est la réserve naturelle du Caucase, aujourd'hui définitivement saccagé: link, tout comme le parc national de Sotchi ou le rivage de la mer noire... La préparation de ces jeux a été entaché par une corruption généralisée, des expropriations massives. Plusieurs dizaines de milliards d'euros déboursés pour réaliser ces jeux d'hiver dans la seule zone subtropicale de Russie alors que le reste de ce pays est sous la neige. Tout ça pour quoi ? Pour des jeux qui ne durent qu'un peu plus de deux semaines ? Pour abandonner ces installations une fois les jeux finis comme cela s'est déjà produit lors de précédents jeux olimpiques ? Il y a aussi ces animaux errants qu'on tue par centaines, essentiellement les nombreux chiens errants car ça fait désordre pour les jeux olimpiques... Alors oui, j'ai vu des appels au boycott pour des raisons quelquefois différentes de celles que je viens d'énoncer, à savoir les nombreuses atteintes aux droits de l'homme et la politique de ségrégation envers les homosexuels dans ce pays. Un boycott qui est de toute façon très peu suivi à l'instar de celui des jeux de Pékin pour l'occupation chinoise du tibet et, là aussi, les droits de l'homme bafoué.... Félicitation tout de même au "comité international olimpique" d'avoir permis tout ça, depuis Pékin, on a pu se rendre compte du manque d'éthique de ces jeux.

Viendra ensuite la coupe du monde de football au Brésil, pays qui comme la Russie fait peu de cas des droits de l'homme, voir notamment l'affaire du barrage de Belo Monte:  Belo Monte. Ici pour cette compétition, on continue de bafouer ces droits: link. Inutile de parler des dépenses faramineuses engagés vu que chez nous les rémunérations des footballeurs à 5 ou 6 chiffres ne choquent presque plus personnes... Ci-dessous une vidéo éloquente ou comment notre divertissement, regarder la coupe et les J.O. du Brésil, a des conséquences dramatiques sur la situation social du Brésil. 

Cet événement va profiter à une certaine économie tout de même: les dealers, la prostitution organisée. En effet ceux-ci sont actuellement en train d'apprendre l'Anglais pour être prêts pour le mondial.

Je précise que je suis pour le sport (sauf lorsqu'il se fait avec une machine pétaradante) qui est bénéfique pour le corps mais aussi,  on l'oublie trop souvent, bon pour le mental. Bien entendu lorsque je parle de sport, je pense à l'activité physique, pas d'être affalé sur un canapé pour regarder des dopés fortunés à la télévision.

Quoiqu'il en soit nos présentateurs télés vont  encore s'extasier, nous faire des commentaires enflamés, passionnés. Ignorant volontairement le désastre causé par ces compétitions.

A nous de voir si regarder ces événements sportifs justifie toute ces injustices, ces souffrances. Et si le vrai esprit sportif du 21°siècle serait de boycotter ces compétitions ? A chacun de voir avec sa propre conscience.

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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 14:05

Francois-Cavanna-930X620_scalewidth_630.jpgL'année 2014 commence tristement avec l'annonce de la mort de François Cavanna la semaine dernière, cet écrivain/journaliste/dessinateur fut une des personnes à l'origine des journaux satiriques que sont Hara-kiri et Charlie Hebdo. Il était une personne qui militait pour tant de causes justes... Dont les animaux pour lesquels il avait édité nombre de textes,  en voici l'un d'eux:

"Avoir davantage pitié des bêtes que des hommes, c’est pas très bien vu chez les hommes. C’est considéré comme une sorte de désertion, de trahison, voire de perversion ou d’infirmité mentale. Mais bon dieu, nous sommes hommes par hasard. Tant mieux, j’aime bien comprendre le monde. Et c’est justement parce que je suis homme que je puis transcender cet instinct grégaire, irréfléchi, purement animal qui fait se serrer les coudes aux hommes, les incite à diviniser l’homme par-dessus toute créature. Réflexe spontané, réflexe normal. Normal chez une oie, chez un phoque, chez un hareng. Un homme devrait aller plus loin. C’est parce que j’essaie d’être vraiment, pleinement homme, c’est-à-dire une bête avec un petit quelque chose en plus, que je mets sur un pied d’égalité ce qui est homme et ce qui ne l’est pas. M’emmerdez pas avec votre St François d’Assise, j’ai pas de paradis à gagner. Mon amour des bêtes est bien autre chose qu’un attendrissement devant le mignon minet, bien autre chose qu’une lamentation devant les espèces, 
j’m’en fous, je ne suis pas collectionneur d’espèces, des millions d’espèces ont disparu depuis que la première lave s’est figée. Seuls m’intéressent les individus. Mon horreur du meurtre, de la souffrance, du saccage, de la peur infligée fait de ma tranche de vie une descente aux enfers. Nous tous, les vivants, ne sommes-nous donc pas des passagers de la même planète ? l’homme n’a pas besoin de ma pitié : il a largement assez de la sienne propre. S’aime-t-il le bougre ! la littérature, la religion, la philosophie, la politique, l’art, la publicité, la science même n’intéressent les hommes que lorsqu’ils les mettent au premier plan, tous ne sont qu’exaltation de l’homme, incitations à aimer l’homme, déification de l’homme. Les bêtes n’ont pas, si j’ose dire, la parole. Elles n’ont pas d’avocat chez les hommes. Elles ne sont que tolérées. Tolérées dans la mesure où elles sont utiles, ou jolies, ou attendrissantes. Ou comestibles. Les hommes les ont ingénieusement classées en animaux « utiles » et animaux « nuisibles ». Utiles ou nuisibles pour les hommes, ça va de soi. Les chinois ont patiemment détruit les oiseaux parce qu’ils mangeaient une partie du riz destiné aux chinois. De quel droit les chinois sont-ils si nombreux qu’il n’y a plus de place pour les oiseaux ? Du droit du plus fort, hé oui ! Voilà qui est net ! Ne venez plus m’emmerder avec votre supériorité morale. Ni avec vos bons dieux, faits à l’image des hommes, par les hommes, pour les hommes. Si les petits cochons atomiques ne mangent pas l’humanité en route, il n’existera bientôt plus la moindre bête ni la moindre plante « nuisible » ou « inutile ». Le travail est déjà bien avancé et le mouvement s’accélère. La mécanisation libèrera -peut-être- l’homme du travail « servile ». Elle a déjà libéré le cheval : il a disparu. On n’a plus besoin de lui pour tirer la charrue, il n’existe quasiment plus à l’état sauvage, adieu le cheval. Oui, on en gardera quelques-uns, pour jouer au dada, pour le tiercé, pour le ciné, pour la nostalgie. L’insémination artificielle a déjà réduit l’espèce « bœuf » à ses seules femelles. Un taureau féconde -par la poste- des millions de vaches. Oui, on s’en garde quelques-uns pour les corridas, spectacle d’une « bouleversante grandeur » où l’homme, intelligence « sublime », affronte la bête, les yeux dans les yeux … oui, on se garde quelques faisans, quelques lapins, quelques cerfs … pour la chasse. On se garde quelques éléphants pour que les petits merdeux aillent les voir dans les zoos, et quelques autres dans des bouts de savane pour que les papas des merdeux aillent y faire des safaris-photos après le déjeuner d’affaires. Pourquoi je m’énerve comme ça ? Parce que je les voudrais semblables à ce qu’ils se vantent d’être, ces tas : un peu plus, un peu mieux que les autres bêtes. Mais non, ils le sont, certes, mais pas assez. Pas autant qu’ils croient. A mi-chemin. Et à mi-chemin entre ce qu’est la bête et ce que devrait être l’homme, il y a le con. Et le con s’octroie sans problème la propriété absolue de la Terre et de tout ce qui vit dessus, et même l’univers entier, tant qu’une espèce plus forte ou plus avancée techniquement mais tout aussi con ne l’aura traité lui-même comme il traite ce qui lui est « inférieur ».
« inférieur ». Rien que ce mot ! Il y a même toute une hiérarchie …."

Un texte tellement vrai, cette personnallité est parti, reste un grand vide. Il laisse la place à des langue de bois anthropocentristes. Heureusement reste l'équipe de Charlie-Hebdo pour perpétuer son esprit et d'autres personnes qui partagent sa vision réaliste sur l'horreur de la condition animale tel Robert Charollois dont voici ci-dessous l'hommage que l'on peut lire sur le site de "Convention Vie et Nature" (link):

"Ses combats, tous ses combats étaient nôtres.
Contre la cruauté envers les animaux, contre les obscurantismes et les billevesées des doctrines thanatophiles, il oeuvra, par ses livres et ses éditoriaux dans Charlie Hebdo, sa précieuse réalisation, pour la raison, pour la liberté, pour la compassion.
Je me souviens que publiant un ouvrage intitulé «stop crève », il énonçait que la vraie révolution serait d’abolir la mort.
Belle idée que révulse tous les marchands d’illusions sur les arrières-mondes qui permettent à certains de pourrir celui-ci.
En 1991, il publiait « coup de sang », réquisitoire brillant et indigné contre tous les actes de violence, de maltraitance à l’encontre de nos frères animaux.
Son verbe fort et clair va nous manquer.
J’adresse à nos amis  de Charlie Hebdo l’expression de ma solidarité affectueuse et j’associe ce soir dans mes pensées la mémoire de mon ami Xavier PASQUINI, regretté chroniqueur qui servait, de midi à minuit, lui aussi avec ardeur et talent, la grande cause du vivant en fustigeant les  idéologies mortifères.
Ils ne verront pas l’aboutissement de leurs  engagements mais, avec gratitude, songeons que ce qu’ils furent prouve que l’humain peut ne pas être mauvais."

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 16:26

cottontail-rabbit-sylvilagus-2870970-l.jpgUne nouvelle publicité vantant la viande de lapin est diffusé à la télévision: link. Le slogan est donc: "le lapin, il a beaucoup changé". En effet comme on peut le voir dans cette publicité, il est carrément transformé, ainsi plus de problèmes de conscience car outre le coté pratique, l'avantage de l'acheter en tranches permet de ne plus avoir une représentation de l'animal. Fini le lapin écorché qu'on achetait tantôt. Ces parts à l'instar d'une tranche de jambon ou d'un sac "Vuitton" nous font oublier par son changement d'apparence radical que ce "produit" était à l'origine un être vivant... Et puis dans l'esprit d'encore beaucoup de personnes les animaux d'élevage sont heureux, élevés par de braves paysans du terroir. Sauf que dans la réalité ces lapins vivent dans de petites cages hors-sol même s'il est précisé élevage plein-air ou semi plein-air ! A aucun moment de leur vie ces lapins bourrés d'antibiotiques (à part le bio, les antibiotiques c'est automatique quand on mange de la viande !) sortiront de leur petites cages, auront accès à leur milieux naturel, cette belle herbe verte qui constitue leur nourriture normale et qu'ils ne mangeront jamais. Et oui, on ne plaisante pas avec la maltraitance animale dans les élevages modernes. Inutile de citer le bio ou le label rouge qui sont quasi inexistant pour ce rongeur, moins de 1 % de la production en France. Un aperçu de la vie qu'aura vécu un lapin pour finir dans une assiette:link. Et que dire de ce comportement schyzophrène qui fait à la fois aimer un lapin comme animal de compagnie et de l'autre comme aliment ! Fait s'émerveiller devant la découverte d'un lapin dans un pré (photo ci-dessus) et de l'autre ne voit aucun inconvénient à la chasse !!! J'entends d'ici les protestations: oui mais on est obligé de se nourrir d'animaux. Justement non, rien ne justifie de manger de la viande et ce quel que soit l'âge. Toute les infos nécessaire pour une alimentation sans viande sur le site de l'association végétarienne de France: link

Car à l'instar de ce lapin le régime végétarien ou mieux végétalien fait "beaucoup changer" notamment par le fait de savoir que l'on ne participe pas à une exploitation ignoble d'être vivants et une catastrophe écologique (l'industrie de la viande dans sa globalité).

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 08:56

louis de funès1Aujourd'hui c'est l'anniversaire de la mort de Louis de Funes et non, cet article sur cet acteur n'est pas hors-sujet sur ce blog car si il fut cantonné aux roles de personnes profitant de leur authorité pour imposer leur tyrannie, leur hypocrisie: patron, adjudant de gendarmerie, etc... Un rôle qu'il jouait à la perfection, je pense en effet qu'il nous a tous rappelé au moins une fois un supérieur hiérarchique... Dans la réalité il était bien différent si ce n'est sa nervosité qu'il mettait à profit pour jouer ses personnages. Dans les trois vidéos ci-dessous nous découvrons donc le vrai Louis de Funes qui aimait la nature et qui cultivait son jardin en bio alors qu'à l'époque il était tout à fait normal de jeter le plus possible de produits toxiques dans les jardins, d'ailleurs pratiquement personne ne connaissait le bio à l'époque où ont été filmé ces interviews: respectivement en 1971, 1972 et 1978. 

 

 

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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 11:57

Vivre 6 mois seul, reclus dans une cabane, N'avons nous pas besoin d'une telle expérience une fois dans notre vie ? Se retrouver uniquement avec soi-même sans l'influence de nos proches, sans médias pour parasiter notre pensée... Quel meilleure façon de faire le point sur notre passé, notre présent et l'avenir que l'on désire vraiment se donner. L'expérience est tentante, d'autant plus lorsque l'aventure à lieu comme ici dans un endroit sublime: au bord du lac Baïkal...

Une aventure vécu par sylvain Tesson narré dans son roman: "Dans les forêts de Sibérie" et dont est tiré le film ci-dessous:

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 15:39

392834 190391644379889 1145721689 nLes combats pour la cause animale sont sans fin... La fourrure, par exemple, il y a peu cette matière était tombé en désuétude et on pensait que la lutte allait s'arrêter faute d'acheteurs. mais c'était sans compter sans nos créateurs de mode qui se firent un plaisir de remettre la cruauté au gout du jour.

Dans ces camps de l'horreur où on pratique l'élevage pour la fourrure, les animaux sauvages sont en situation de stress constante, Ils n'ont plus la possibilité de se réfugier dans leur terrier, les animaux semi-aquatiques comme le vison n'ont aucun moyen de se baigner, des animaux solitaires parcourant chaque jour des dizaines de kilomètres se retrouvent entassés dans de petites cages. Toute ces restrictions comportementales entraînent des comportements anormaux: agressivité, auto-mutilation (voir photo ci-contre)...

Aujourd'hui dans les rayons vêtements, l'hiver, c'est capuches et manches en fourrure à foison. Ainsi l'augmentation d'animaux tués pour la fourrure est de 100 % par rapport à 2003 ! Et cela malgré les témoignages et les films des conditions de vie dans les élevages, d'animaux écorchés vivants... Dernièrement ce fut la méthode pour prélever la fourrure du lapin angora qui fit scandale, dans un film, on y voyait un lapin attaché à qui on arrachait les poils à vif et qui hurlait de douleur. Puis il est relaché le temps qu'il se fasse un nouveau pelage, et on recommence, lire article ci-contre: link.

Une industrie qui participe à la surpêche lire ce texte du député François Loncle: link. Un désastre écologique, des souffrances inimaginables pour que certains être humains soient à la mode....

Personnellement, étant conscient de ce qu'implique un habit contenant de la fourrure, même la fausse me dégoute. D'ailleurs les étiquetages pour les fourrures sont souvent fantaisistes et il est arrivé que de la fausse fourrure se révèle être du pelage de chien: link. Le chien et le chat sont d'ailleurs souvent utilisé pour les vêtements: link. Pour ceux qui veulent vérifier si leurs fourrure est bien fausse: link.

Ci-dessous le bobo Jean Paul Gaultier sirotant un cocktail. Il nous explique que ce sont les anti-fourrure qui sont violents en lançant de la peinture rouge sur les mannequins. Et moi qui pensait que c'était l'industrie, la conception de la fourrure qui était violente... Dans ces propos il affirme aussi que la fourrure est une question de survie !?

Si la population aurait vraiment conscience de la réalité, qu'elle la regarderait en face; alors cet individu n'inspirerait qu'envie de vomir. 

 

Chut, ne pas réveiller, Ci-dessous ce que vous trouverez en capuche dans votre magasin.

1377133 10151889725644738 439842986 nPour finir une pétition: link.

« Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent plus pour que ça ne se vende pas ! » (Coluche).

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Avertissement.

J'écris désormais sur un nouveau blog où la publicité ne m'est pas imposé: link

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"L'homme est mon frère, certes. Le chien l'est aussi. Et le singe, et l'ours, et l'éléphant. Et l'araignée. Oui l'araignée.

Est mon frère quiconque, peut comme moi souffrir, avoir peur, aimer, mourir.

Je souffre avec tout ce qui souffre,... Avec l'enfant noir au ventre vide, avec la fiancée de Beyrouth aux jambes arrachées, avec le singe cloué sur une planche, dont on déroule les intestins "pour voir". Leurs yeux hurlent la même horreur, la même folie: la souffrance."

 

Jean Cavanna.

L'écologie a toujours une bonne presse lorsqu'elle nous exhorte à trier nos déchets, à ne pas polluer nos rivières, à ne plus utiliser de sacs en plastique et à chevaucher de bon cœur pour nos petits déplacements un vélo de ville. Mais pour peu que la critique écologique pousse l'aiguillon au-delà de la seule remise en cause de la société libérale en ses modes de gestion politique et économique, pour peu qu'elle se mette à interroger les racines culturelles de la crise environnementale, et à secouer une à une les bases institutionnelles et contractuelles sur lesquelles la société industrielle s'était construite, alors le ton change et devient bien vite celui de l'imprécation.

 

Hicham-Stéphane AFEISSA

 

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Désormais, la plus haute, la plus belle performance que devra réaliser l'humanité sera de répondre à ses besoins vitaux avec les moyens les plus simples et les plus sains. Cultiver son jardin ou s'adonner à n'importe quelle activité créatrice d'autonomie sera considéré comme un acte politique, un acte de légitime résistance à la dépendance et à l'asservissement de la personne humaine.

 

Pierre Rabhi.

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