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22 septembre 2014 1 22 /09 /septembre /2014 17:02

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La publicité a depuis longtemps envahit notre société, on la trouve partout, défigurant les paysages, dans nos magazines, sur internet, à la radio et à la télévision, industrie qui pratique la méthode du matraquage afin que coûte que coûte le message nous incitant à consommer toujours plus dans un monde de surconsommation rentre dans nos tête. Elle envahit nos boîtes aux lettres pour des réclames que peu d'entre nous lisent... Combien de tonnes de déchets engendrés pour ça ? Elle s'affiche sur les vêtements dont des consommateurs arborent fièrement la marque. des logos qui sont synonymes d'emplois dans des pays lointain, loin de nos yeux surtout, où des employés travaillent dans des conditions effroyables. 

Il suffit que les multinationales sortent le moindre nouveau produit pour que celui-ci soit présenté par la majorités des médias comme une innovation indispensable à nos vies. Et ça marche ! 

Prenons comme exemple l'alimentation qui représente la majorité de la publicité. Un secteur très important, la nourriture étant garante de notre santé. Et bien dans le merveilleux monde de la publicité, on nous conseille surtout d'aller manger dans les fast food (Mc Donald, Quick...), de se nourrir de plats industriels et aussi on nous recommande depuis quelques temps de consommer de la viande de boeuf. Alors même que l'élevage bovin est le plus polluant des élevages, qu'il est une catastrophe en matière de consommation de céréales et d'eau. Mais qu'importe pour nous occidentaux, grâce à notre consommation on est libre de pourrir notre planète comme on veut, libre comme dans ces pubs où tout est  beau. C'est à cette réalité qu'on veut croire à tout prix. 

Le contenu de ces publicités est révélateur du crétinisme ambient, on y voit des jeunes qui se mettent du gel et font s'écrouler une tour avec leurs cheveux (link). peut être une nouvelle théorie conspirationniste pour les attentats du 11 septembre ? Souvenons nous aussi de la publicité radiophonique où Guy Roux faisait la promotion d'un hard discount... Comme si avec la fortune qu'il à amassé il fréquente ce genre d'établissement...    

Alors voilà, aujourd'hui si vous voulez être une personne normal, allez déjeuner au MC Donald,  fièrement vêtu de vêtements affichant un logo style Nike en signe de soumission aux multinationales tout en parlant bien fort dans le dernier I-phone afin que l'on vous remarque. Que l'on voit bien qu'en bon petit frimeur vous avez dépensé une fortune pour dévoiler votre allégeance à ces marques... 

Imaginez une civilisation extra-terrestre qui prendrait contact avec notre civilisation, elle ne pourrait faire autrement que de tomber sur ces omniprésents panneaux publicitaires représentant une humanité débile. Difficile alors pour elle de croire que nous sommes, du moins c'est ce que nous affirmons être, l'espèce la plus intelligente de la planète... 

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A chaque fois que je me rends sur mon blog, ces publicités qui me sont désormais imposés me font grimacer, elles ont pour moi un caractère obscène. Néanmoins je ne suis pas du genre à cracher dans la soupe, je remercie donc overblog d'avoir permis d'accueillir mon site. j'écris sur un nouveau blog: (link ). J'espère que si vous m'y suivrez, vous l'apprécierez. 

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1 août 2014 5 01 /08 /août /2014 12:20

phpOXcmNH.jpgRécemment les médiatisés grands voyageurs que sont Nicolas Vanier et Olivier de Kersauson ont été au coeur de polémiques. Mais qui sont en réalité ces aventuriers qui font rêver tant de français ?

Commençons par Nicolas Vanier qui a récemment fait parler de lui suite à la fermeture d'un camp abritant des chiens de traîneaux qui portait son nom. Les articles relatant l'affaire et publiés dans des journaux parlaient de maltraitance sur les chiens et étaient illustrés de photos montrant des chiens squelettiques. Aussitôt l'accusé réagit en déclarant que ces accusations sont fausses et expose sur plusieurs sites des documents dont un certificat vétérinaire affirmant que ces chiens sont biens traités. Différentes infos se contredisent suivant leurs sources, à savoir le nombre de chiens, la raison de la fermeture de ce camp, etc...

Alors Nicolas Vanier coupable ou pas ? Pour moi cela ne change pas grand chose à l'opinion que j'ai sur le personnage. Cet homme que les médias qualifient d'écologiste et dont un des voyages à été sponsorisé par Gazprom... Cette société combattu par les écologistes de Greenpeace pour son exploitation du pétrole en Arctique et qui est le principal responsable de torchage de gaz (gas flaring) dans le monde. Cet amoureux de la nature (comme il est précisé sur son site) a aussi reçu le trophé de plomb par les défenseurs de la nature de l'ASPAS, notamment pour avoir construit un camp touristique en toute illégalité dans une zone protégée du Vercors. Cet amoureux de la chasse et de la pêche aime les loups, il leur à dédié un film, et du haut de son amour il est d'ailleurs favorable aux abattages de loups !? Il a aussi fait un film glorifiant un trappeur, le piégeage étant une des pires forme de chasse en causant une longue agonie dans le stress. Ce chevalier de la légion d'honneur est pour la chasse aux phoques, il aime d'ailleurs la fourrure qui lui donne cet air d'aventurier du 19° siècle. Car M6 aime à faire rêver dans les chaumières en créant un voyageur digne de Jules Verne... Mais ne serait-il pas temps de vivre à notre époque: le 21°siècle ? Pourquoi ne pas glorifier un voyageur responsable, écologiste qui aime la vie, la nature ? On n'est plus obligé de porter de la fourrure comme il y a cent ans pour se protéger du grand froid. Mais comme toujours à la télévision le paraître est plus important que l'être...

Il en est ainsi avec le navigateur Olivier de Kersauson qui à fait la déclaration suivante à la radio: « Des baleines, on en voit partout, y en a de plus en plus. Bientôt tu traverseras les océans en passant d’une baleine à l’autre. On est prédateurs de tout dans l’océan… si on était sérieux, on redeviendrait un peu plus prédateurs de cétacés aujourd’hui. La sauvegarde des baleines, c’est juste le truc des écolos. »  Un autre marin en la personne de Gildas Flahault nous livre ses pensées sur cette citation et son auteur: link. Ces grand navigateurs de l'univers de la voile ont logiquement de forts caractères et l'amour de la mer, de cette nature avec laquelle ils sont plus proche sur un voilier qu'enfermés dans un navire à moteur. Je pourrais citer comme exemple Isabelle Autissier présidente du WWF France depuis 2009 mais aussi Jean Yves Terlain qui à peint son navire aux couleurs de Sea Shepherd et qui de port en port sensibilise le public à la protection des océans, il se trouve d'ailleurs actuellement aux îles Féroés avec Florence Arthaud et Eugène Riguidel pour soutenir Sea Shepherd qui lutte avec la Fondation Brigitte Bardot contre le grind. Mais ce n'est pas le cas du hautain de Kersauson qui à autre chose à faire, comme se pavaner à la télévision pour y faire entre autre l'apologie de la corrida. 

Le grand nord, les océans deux univers différents mais pourtant similaire pour ces deux hommes pour qui la nature n'est que carriérisme, rentabilité.

La peinture ci-dessus est le détail d'un tableau de Gildas Flahault, il a été réalisé en soutient à Paul Watson à l'époque ou celui-ci était poursuivi par interpol.

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26 juillet 2014 6 26 /07 /juillet /2014 21:37

100_3099.JPGComme les autres années, j'ai semé des mélanges de graines dans mes bacs et j'en ai fait pousser d'autres dans ma mini serre. Mais cette fois-ci les escargots et les limaces ont fait des ravages. Mis à part un plant de tomate, tous les végétaux que j'ai transplanté de ma serre dans mes bacs ont été dévoré en une nuit ! Il existe bien une méthode efficace, non léthale, de se débarrasser de ces mollusques qui consiste à poser une planche à plat sur le sol, il faut mettre en dessous des rondelles de pommes de terre crues pour les attirer ainsi qu'une pierre à chaque extrémité afin de laisser un espace; le lendemain il suffit de récolter ces animaux pour les déposer très loin (ceux-ci pouvant parcourir des distances assez conséquente chaque nuit). Personnellement j'ai préféré ne rien faire. Ainsi, en lançant des mélanges de graîne ce sont les bourraches qui n'interressaient pas les escargots et les limaces qui ont pu envahir mes bacs, l'année prochaine face au manque de nourriture de cette année il y aura beaucoup moins de gastéropodes. Quelle surprise lorsque j'ai vu des abeilles domestiques si rare par chez moi venir en grand nombre ainsi qu'une ribambelle d'autres butineurs. Les bourraches les avait attiré, ainsi que leurs prédateurs, mais aussi les ennemis de cette plante: chenilles, pucerons, punaises, etc... Et leurs ennemis: chrysopes, coccinelles, guêpes etc... Ce qui me permis de passionnantes observations chaque jours.

sur les photos ci-dessous de gauche à droite et de bas en haut: sur la première photo on peut voir mes mélanges de fleurs dans mes balconnières, sur la table un récipient avec de l'eau pour les oiseaux et des boutures de géranium citronnelle que j'ai faites pour les offrir à mes voisins afin qu'ils puissent eux aussi verdir leurs balcons, bords de fenêtre. Sur la deuxième photo des navets boule d'or ont grandi de façon démesurés dans ce bac ne laisant que peu d'accès au soleil pour les deux fraisiers plantés aux extrémités. Sur la troisième photo des bourraches, en plus d'attirer les butineurs, elles sont un merveilleux engrais vert et une plante médicinale. Sur la denière photo des fleurs d'onagre dont chaque nuit j'admire la nouvelle floraison (les fleurs se renouvellent la nuit et fanent dans la journée). Dans leurs contenants se trouvent en plus des giroflées et des bulbes de bégonias. Les giroflées ont fleuris en premier suivi des onagres et maintenant ce sont les bégonias qui prennent le relais.

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Ci-dessous dans le même ordre, une vue de l'intérieur de l'une de mes balconnières en photo ci-dessus.  A coté  une vue rapproché de mes bourraches qui abritent tant de vies. En dessous cette capucine à rejoint le chèvrefeuille d'une haie et à même envoyé une tige contourner le pot d'un rosier. Enfin sur la dernière photo, une vue de mes contenants qui longent le chemin qui mènent à mon immeuble.

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Et voici quelques uns des nombreux habitants de mon jardins. une minuscule sauterelle qui se promène dans une fleur de souci, beaucoup d'insectes et araignées habitant mes bacs sont minuscules, d'une grandeur proportionnelles à la taille de leur biotope. à coté une ameles spallanziana; d'année en année j'en voie de plus en plus, ce milieu que j'ai créé, riche de vies est favorable à ces prédateurs. dessous un rhinocoris érythropus se délectant d'une abeille, les butineurs payent un lourd tribut à de nombreux prédateurs. Notamment sur la photo suivante avec cette araignée napoléon, on peut apercevoir sur un pétale et sur le haut de l'abdomen de l'abeille de minuscules mouches qui apparaissent à chaque fois qu'un insecte meure. Enfin sur les dernières photos un bombyle butinant des alysses odorantes et une guêpe explorant mes bourraches.

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Les végétaux, les insectes, font partie des premiers maillons de la chaîne alimentaire. les favoriser est donc indispensable pour la biodiversité et leurs biotopes qui peut être comme ici un jardin. Un équilibre qui m'évite tout traitement, les insectes se nourrissant de mes plantes étant régulés par leurs prédateurs. Ce sont des êtres qui peuvent paraître les plus insignifiants qui sont indispensable à la sauvegarde de milieux naturels mais aussi d'animaux et de végétaux plus gros. Après tout, la survie des baleines dépend de créatures aussi minuscule que le plancton et le krill.

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 22:04

9782221093702.jpgDe Sylvain Tesson et Priscilla Telmon.

Les deux auteurs nous décrivent leur voyage de 3000 kilomètres à travers l'Asie centrale, du Kazakhstan aux rivages de la mer d'Aral. Pour cela ils sont accompagnés de trois chevaux: Ouroz, Boris et Bucéphale. Un itinéraire qui leur fera parcourir zone montagneuse, steppes, champs de coton, désert... Affrontant aussi bien la fournaise de régions arides que le froid intense d'un hiver proche. Ils bénificieront de la grande hospitalité des autochtones mais devront aussi faire face à des bandits et des forces de l'ordre qui leur feront subir des tracasserie administratives. Des rencontres souvent imbibées d'alcool, la vodka apportée par les russes faisant des ravages dans ces contrées.

Leurs voyage prend fin à cette catastrophe écologique qu'est la mer d'Aral, celle-ci était alimentée par deux fleuves dont, sous l'ère soviétique, les cours ont été détourné pour irriguer les champs de coton..  ils logent dans la ville de Moynak un ancien port où les habitants désoeuvrés ont la nostalgie de la mer. Triste atmosphère. Le port dû y être reconstruit plusieurs fois pour tenter de suivre la mer qui se retirait avant que l'on abandonne cette vaine et improbable poursuite... Un dernier paragraphe amer avec une fin déchirante lorsque les deux auteurs doivent se séparer de leurs chevaux qu'ils ne peuvent ramener en France, ces complices qui ont partagé tant de péripéties.

A noter qu'un livre qui lui est complémentaire est sorti: "carnet de steppes" qui est le carnet de voyage de cette superbe aventure.

Un récit bien écrit, une grande évasion. Les auteurs nous content non seulement leur périple mais aussi l'histoire des lieux ainsi que celle des voyageurs les ayant traversé. Car ils ont pris soin d'emmener avec eux les livres racontant leurs itinéraires afin de comparer avec leur propre voyage, se rendre compte des changements et nous invitants par la même occasion à découvrir d'autres auteurs. Un livre passionnant que l'on ferme avec regret après en avoir lu la dernière ligne.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 22:03

blackfish-580x386.jpgJe profite d'avoir parler du documentaire Blackfish dans mon précédent article pour parler d'un autre Blackfish qui a toute mon admiration. Il s'agit d'une organisation qui combat la surpêche, un article pour en savoir plus sur eux: link, leur site (en anglais): link. Dans la rubrique news, ils ne manquent d'ailleurs pas de parler du documentaire blackfish.

Ci-dessous une vidéo nommé "Losing Nemo". Ce film est destiné à révéler ce qui se passe actuellement dans nos océans en matière de surpêche. Il a été récompensé par le "San Francisco international film festival". Il n'est malheureusement pas en Français mais il est néanmoins assez facile à comprendre pour ceux qui ne parle pas l'anglais. 

 

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 10:55

Blackfish-2013.jpgCe dimanche j'ai visionné sur la chaîne Arte le bouleversant documentaire "Blackfish", dont j'avais beaucoup entendu parler sans pouvoir le voir. En efffet malgré les nominations et les récompenses, celui-ci n'a pas été diffusé sur grand écran dans notre pays alors que l'on est directement concerné par ce film, car à cause du Marinéland d'Antibes, la France est le seul pays européen avec l'Espagne à détenir des orques. Mais sans doute en est-ce la raison...

Ce film m'a marqué, comment pouvait-il en être autrement ? Tant de vies gachées pour que cette industrie du spectacle puisse faire le maximum de bénéfices. On y suit la vie de l'orque nommé Tilikum, comment à eu lieu sa capture de manière cruelle. Malgré cela l'orque sera obéissante et agréable à cotoyer jusqu'à ce que les mauvais traitements, les conditions de captivités désastreuses la change. Un premier drame dans un delphinarium du Canada, une dresseuse y est tuée par une orque en plein spectacle, d'après des témoins, ce serait Tilikum qui l'aurait tué. mais les témoins ne seront même pas interrogé par la police et Tilikum devenu une énorme orque de cinq tonnes et demi est acheté par le Seaworld de Floride qui l'utilisera pour ses spectacles. un autre incident s'ensuivra avec la découverte d'un cadavre présentant des morsures dans son bassin, un homme se serait introduit clandestinement dans son bassin pour périr noyé. Aucun témoin de ce qui se serait réellement passé. Puis enfin, en plein spectacle, il va tuer une dresseuse.

Que dire des représentants de Seaworld ? Lors d'un procès suite à la mort d'un dresseur tué par une orque, on voit la dresseuse en chef de ce parc aquatique sortir de la salle d'audience un grand sourire sur les lèvres. Pour le procès concernant la dernière victime de Tilikum c'est le témoin expert défendant Seaworld qui sourit. Que penser des tentatives pour rejeter la faute sur l'employée ? Comme cette interview télévisée de ce cadre défendant son delphinarium en affirmant que si la personne décédée pouvait être là, c'est elle qui dirait qu'elle était fautive car elle portait une queue de cheval !!! Comment peut on oser afficher un tel manque de respect envers des morts ? Qui plus est une personne qui a travaillé pour la société incriminée et participée à son succès ? Et cette propagande de Seaworld qui consiste à déformer tout ce qui pourrait nuire à leur image, du genre: en captivité les orques vivent plus vieux, dans les trente ans parce qu'on les soigne bien alors qu'en réalité, libre ils ont une durée de vie analogue aux humains. Des mensonges serinés comme le fait n'importe quelle grande société pour justifier des activitées coupables et toujours le même irrespect pour les animaux qu'ils soient humains ou non. Enfin comment ne pas être dégouté lors du récit de ce bébé orque né à Seaworld et séparé de sa mère car il perturbait les spectacles... Sa mère s'est mise à hurler des jours durant, impressionnant le personnel. La direction fit venir des scientifiques qui étudièrent ces cris qui était des appels, des tentatives désespérées d'écholocation...

Les delphinariums ne sont pas une industrie du spectacle mais une industrie de l'horreur.

Ci après le lien pour voir ou revoir ce documentaire en replay sur le site d'Arte jusqu'au 6 juillet inclus: link. Il sera rediffusé le dimanche 13 juillet à 9 heure 50, le mercredi 30 juillet à 8 heure 55 et le lundi 11 aout à 8 heure 55. Parlez en le plus possible autour de vous, incitez un maximum de gens à le regarder, que la vérité soit sur ces parcs aquatiques.

Ci-dessous la bande-annonce de Blackfish:  

Aujourd'hui, je suis tomber sur une affiche publicitaire de Marinéland avec ce slogan: "Un monde d'émotion"...

Tilikum aurait dû être une orque parcourant des miliers et des milliers de kilomètres dans l'océan, interragissant avec un milieu riche et varié... Au lieu de ça la photo de google earth ci-dessous nous montre où il se trouve actuellement, dans ce minuscule bassin:     

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21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 14:28

Comme l'année dernière, je fête la musique sur mon blog en ce premier jour de printemps. Si en 2013 j'avais choisi comme thème la souffrance animale à travers trois clips, cette année j'ai opté pour le voyage. Avec dans l'ordre:

- Mendelson: Par chez nous,

- Mogwai: How to be a werewolf,

- Dead can dance: the host of seraphim

Dans la vidéo ci-dessous pas de paysage naturels tels que j'ai l'habitude de publier dans mes articles. Ici une ville avec des lieus qui sont familiers. Des endroits que l'on trouve dans chaque commune lorsque l'on s'éloigne du centre. Des rues peu fréquentés, et surtout une atmosphère, une âme qui n'existe pas dans les quartiers importants pollués par le bruit, les publicités et autres enseignes. Souvent quand je m'y retrouve je suis poussé dans l'introspection, me rappelant ma propre enfance, mes copains (que sont-ils devenus ?), mon vélo, et surtout ce berger allemand que ses maîtres laissaient en liberté dans la cour d'immeuble et avec lequel je jouais... Le bar qu'on voit dans ce clip me rappelle un autre bistrot dans une grande ville que je ne connaissais pas et dans lequel je m'étais arrêter un après-midi d'été. Les rues étaient vides et parmi les rares clients un monsieur d'un certain âge commença à engager la conversation, enchaînant les anecdotes: comment il s'était retrouvé involontairement sur l'autoroute avec sa vieille mobilette, ses démmêlés avec sa voisine qu'il nommait T.G.V. à cause qu'elle parlait très vite, etc... C'était il y a quinze ans... Qu'est-il devenu lui aussi ? 

James Bowthorpe a battu en 2009 le record du tour du monde en vélo. Son but était de recueillir le plus de dons possible pour la recherche contre la maladie de Parkinson. Maladie dont il a vu son grand-père souffrir... Malgré une préparation physique sommaire, il fut suffisamment motivé pour réussir cet exploit. Néanmoins sa performance ne lui aura pas permis de collecter la somme qu'il espérait. D'ailleurs sa prouesse à eu peu d'écho dans un pays tel que le notre où on préfère encenser un voyageur tel que le pro-chasse et anti-loup Nicolas Vannier.

Je vous invite à arpenter les routes de Norvège avec lui en pleine nuit durant le soleil de minuit (période où, au delà des cercles polaires la clarté solaire éclaire 24 heures sur 24) d'où cette luminosité. 

Un dernier clip qui nous emmène dans des lieus éloignés des circuits touristiques et dont certaines images auraient pu être tourné dans notre pays.

Je dédicace cette vidéo aux mécontents, aux pleurnichards qui pourrissent la vie des autres. Ceux qui sont malheureux pour des motifs tels que: mon voisin à un plus gros 4X4 que moi, je me suis endetté en achetant une grosse télé pour regarder le mondial, etc...  

Ce dernier clip est constitué d'images du film "Baraka".

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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 11:07

Un documentaire de Branko Stankovic. On y écoute l'interview du moine orthodoxe Ambroise chez qui il émane une grande paix intérieur. Il vit en toute sérénité avec pour seule compagnie une louve dans un monastère perdu dans la nature en Serbie. Peu importe qu'on soit athée ou les croyances qu'on a, la sagesse qu'il exprime dans cet entretien de seize minutes devrait parler à tous.

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7 juin 2014 6 07 /06 /juin /2014 21:40

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Les delphinariums cartonnent dans notre pays où ils sont actuellement au nombre de quatre:

- Le Marinéland d'Antibes, ce  parc aquatique est le seul avec un autre delphinarium en Espagne à abriter des orques en Europe, ces derniers sont au nombre de six. Depuis l'ouverture de Marinéland en 1970, 27 dauphins (dont 19 capturés) et 9 orques y sont morts !!! Pour info un dauphin Tursiops vit en milieu naturel jusqu'à l'age de 40 à plus de 50 ans pour les femelles, et les orques peuvent être centenaire !!! C'est dire l'ampleur du carnage... Marinéland fait un énorme chiffre d'affaire et peut se permettre d'être le sponsor d'émissions de la chaïne de télévision TF1, cela fait d'ailleurs quelques temps que je poste des articles et des vidéos sur les delphinariums sur la page facebook de cette chaïne afin d'informer les télespectateur de ce sponsor, si il y en à qui veulent faire pareil: link . Marinéland va aussi recevoir l'équipe du "Grand Morning", émission de RTL2 prochainement, voici une pétition à ce sujet: link.

- A l'intérieur du Parc Astérix,  là aussi des décès à la pelle parmi les dauphins, voir cet article de Libération: link. Comme le rapporte cet article, ce parc se félicite que le nombre de naissance soit supérieur au nombre de décès leur permettant ainsi de remplacer aisément les morts. Il faut croire que chez certains l'ignominie n'a pas de limite... Pour ceux qui pensent que les animaux qui se reproduisent en captivité le font parce qu'ils se sentent bien, c'est faux.... Comme le disait Jane Goodall à propos des chimpanzés: "Même dans les camps de concentration il y avait des naissances et on ne voit pas pourquoi il en irait autrement avec les chimpanzés", cette citation s'applique à tous les animaux. Par Toutatis ! On est bien loin de l'atmosphère humoristique des albums de B.D. d'Astérix...

- A l'intérieur de Planète Sauvage, On remarquera d'emblé le nom particulièrement con de ce zoo, aucun enclos ne sera assez grand pour permettre aux éléphants de parcourir les nombreux kilomètres qu'ils sillonnent dans la savane, aucun enclos ne sera aussi grand que le territoire d'un lion sauvage, etc... Bref je ne voie pas en quoi ces animaux représenteraient une planète sauvage... Et les dauphins au fait ? Et bien lorsqu'ils sont libres, ils parcourent de longues distances, peuvent plonger à plusieurs centaines de mètres... A noter que ce delphinarium à réussi à exister malgré les protestations, les interdits ministériels. Son ouverture fut finalement décidé officiellement pour des recherches scientifiques alors qu'aucune publication sérieuses n'aient encore été publié. La réalité semble plus d'ordre économique, ainsi les dirigeants de la "Compagnie des Alpes" à qui appartiennent ce delphinarium et celui du Parc Astérix ont déclaré: "Nous pourrions gagner 1,395 millions d'euros par an, soit environ 350 000€ par dauphins". Et oui, si de tels endroits existent , c'est grâce au consommateur. Ainsi les dauphins font des shows 6 jours sur sept et tous les jours de la semaines l'été pour avoir un maximum de rentabilité.

- le Moorea  Dolphin  Center, en Polynésie Française; Sur leur page d'accueil il est inscrit ceci:" Moorea Dolphin Center est avant tout une entreprise citoyenne, soucieuse de la protection de l’environnement et de la préservation du milieu marin." Je n'ai pas vraiment la même notion de citoyenneté, de plus je n'arrive pas à trouver quelque chose de vraiment concret concernant des actions de protection de l'environnement ou de préservation de milieu marin sur leur site, si ce n'est des programmes éducatifs pour enfant où il est dit que la proximité des dauphins captifs suscitent l'envie de préserver ces richesses, de mieux les connaître, et de motiver les efforts nécessaire. Bref on ne sait pas quoi inventer pour justifier la captivité de dauphin-esclaves dans des endroits restreints. Mais surtout ils feignent d'ignorer le grand nombre de dauphins qui meurent lors de leurs capture et durant les premières années de vie en captivité lorsqu'ils disent se soucier de protéger et préserver l'environnement...

Un autre de ces mouroirs est en projet en France, voici une pétition pour demander l'arrêt de ce projet: link

Ces delphinarium se défendent souvent par l'argument que leurs dauphins sont dorénanavant nés en captivité. Cela ne justifie en rien leur traitement cruel. De plus le succès de ces parcs aquatiques encourage l'ouverture de nouveaux delphinariums et donc de nouveaux massacres à Taiji. Pour ceux qui ne sont pas au courant de ce qui se passe chaque année dans ce village japonais: link

On y pratique aussi la delphinothérapie, un autre truc bidon qui sert à utiliser l'argument qu'il faut maintenir des dauphins en captivités car ils peuvent servir l'homme, de plus ça permet de rentabiliser encore plus ces animaux, voir lien suivant: link. Les cétacés ont eux aussi droit à une thérapie, voir lien suivant: link. On doit droguer ces animaux pour qu'ils puissent supporter cette captivité. Malgré cela, il arrive quand même que des dauphins se suicident tel le globicéphale de la vidéo ci-dessous, observez l'inquiétude des autres dauphins. Je précise, car certains le croient encore, que le tursiops ne sourie pas dans les delphinariums, c'est la forme de sa machoire qui donne cette impression, même déprimé il a l'air de sourire.

        

Des scientifiques expliquent pourquoi ils jugent inacceptable l'existence des delphinarium: link. Ci-dessous un extrait du documentaire "The Cove" où Richard O'Barry, ancien dresseur de dauphins, raconte comment il est devenu un activiste réclamant leur interdiction: 

Les conseils de Richard O'Barry pour être un activiste efficace pour les dauphins: link ainsi que deux tracts à diffuser: link, le suivant est destiné aux enfants: link

A ne pas rater, ce dimanche 26 juin, la diffusion sur Arte de Blackfish, un documentaire qui raconte comment un orque poussé à bout par cette captivité va se retourner contre sa dresseuse. A noter que dans la nature l'orque surnommée "baleine tueuse" du fait qu'elle s'attaque à de nombreux animaux dont les dauphins, requins et baleines n'attaquent pourtant jamais l'homme lorsqu'elle est libre... Voir l'annonce du film: link

Cet article contient énormément de liens vers d'autres sites (surtout le blog des dauphins qui est incontournable sur ce sujet), je l'ai fait à dessin afin de fournir un maximum de renseignements à toutes personnes voulant manifester contre cette ignominie que sont les delphinariums, de pouvoir répondre aux arguments des défenseurs de l'indéfendable... Mais aussi dans le but d'informer le plus de monde possible.

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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 22:42

51ft-Pw73fL.De Marc Giraud.

un livre extraordinaire qui nous convie à une visite guidée de promenades naturalistes, on y est témoin de l'évolution de la nature au fil des saisons mais aussi de la journée (nuit,aube ) dans nos campagnes. Ici pas de loups, ours, linx, loutres, et autre animaux rares qu'il est improbable de croiser, par contre on retrouve les autres animaux que l'on risque de rencontrer, y compris les animaux domestiques (chat, chien, animaux de ferme) dont le comportement est décrypté et la végétation. 

Avec les connaissances distillées par cet ouvrage une promenade devient source de nombreuses découvertes. Mêmes dans des lieus où ne s'y attendrait pas forcément: Fruit pourris, bouse, cadavre d'animal... L'auteur nous avait déjà habitué dans ses précédents ouvrages à nous montrer comment lors de promenades dans la nature ce que nous avons l'habitude de regarder, quelquefois d'un regard indifférend peut se révéler intéressant de par la complexité de son intéraction avec son milieu, sa nature exacte, etc... A noter que l'auteur de ce livre est aussi l'auteur du documentaire "La France Sauvage" diffusé récemment sur Arte. Il ne se contente d'ailleurs pas de nous faire s'émerveiller devant cette nature complexe, il sait aussi se montrer critique notamment en dénonçant les voies vertes qui défigurent nos forêts et appelle en fin d'ouvrage à soutenir trois associations de défense de la nature efficaces: l'ASPAS (link), la LPO (link), la FCPN (link). 

Enfin impossible de parler de ce livre sans évoquer les photos, plus de 700 !!! Toutes magnifiques. A chaque fois que l'on feuillète ce livre c'est un vrai régal pour les yeux et pour l'esprit. Elles sont l'oeuvre de Fabrice Cahez, Qui a aussi écrit de superbes ouvrages. Son site que je recommande vivement de visiter: link .

Le site de Marc Giraud où l'on peut voir des extraits de ce livre: link

Enfin pour finir cet article deux vidéos non dénué d'humour, dans la première Marc Giraud nous emmène dans un safari dans la bouse ! Dans la seconde en compagnie de Laurent Baffie, il présente la fête des mares. 

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Avertissement.

J'écris désormais sur un nouveau blog où la publicité ne m'est pas imposé: link

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"L'homme est mon frère, certes. Le chien l'est aussi. Et le singe, et l'ours, et l'éléphant. Et l'araignée. Oui l'araignée.

Est mon frère quiconque, peut comme moi souffrir, avoir peur, aimer, mourir.

Je souffre avec tout ce qui souffre,... Avec l'enfant noir au ventre vide, avec la fiancée de Beyrouth aux jambes arrachées, avec le singe cloué sur une planche, dont on déroule les intestins "pour voir". Leurs yeux hurlent la même horreur, la même folie: la souffrance."

 

Jean Cavanna.

L'écologie a toujours une bonne presse lorsqu'elle nous exhorte à trier nos déchets, à ne pas polluer nos rivières, à ne plus utiliser de sacs en plastique et à chevaucher de bon cœur pour nos petits déplacements un vélo de ville. Mais pour peu que la critique écologique pousse l'aiguillon au-delà de la seule remise en cause de la société libérale en ses modes de gestion politique et économique, pour peu qu'elle se mette à interroger les racines culturelles de la crise environnementale, et à secouer une à une les bases institutionnelles et contractuelles sur lesquelles la société industrielle s'était construite, alors le ton change et devient bien vite celui de l'imprécation.

 

Hicham-Stéphane AFEISSA

 

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Désormais, la plus haute, la plus belle performance que devra réaliser l'humanité sera de répondre à ses besoins vitaux avec les moyens les plus simples et les plus sains. Cultiver son jardin ou s'adonner à n'importe quelle activité créatrice d'autonomie sera considéré comme un acte politique, un acte de légitime résistance à la dépendance et à l'asservissement de la personne humaine.

 

Pierre Rabhi.

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